WWE Survivor Series : Roman Reigns et sa bande font le show
Le samedi 30 novembre s’est déroulé à Vancouver le tant attendu évènement Survivor Series organisé par la World Wrestling Entertainment (WWE). Entre rebondissements, affaires de famille et acrobaties à couper le souffle, voici les faits marquants.
Team Rhea l’emporte pour débuter la soirée
Le meilleur de la lutte féminine . C’est ce que nous a offert cet affrontement à cinq contre cinq. D’un côté, Liv Morgan (la championne du monde), Nia Jax (la championne universelle), Raquel Rodriguez, Candice LeRae et Tiffany Stratton (détentrice du Money In The Bank, une mallette permettant de faire son entrée dans un match de championnat et mettre la main sur un titre d’envergure).
De l’autre côté, on retrouvait Bayley, Naomi, Bianca Belair, Iyo Sky et finalement Rhea Ripley. Malgré qu’elles ne détiennent pas de titres individuels, toutes les participantes ont remporté les différentes ceintures de championnes du monde au cours de leur carrière.
Le match se déroulait en format WarGames. Les règles sont très simples, l’affrontement se déroule dans deux rings installés l’un à côté de l’autre. Ces deux rings sont également entourés d’une cage de plusieurs mètres de haut. Le combat débute en un contre un classique pendant les cinq premières minutes.
Ensuite, un membre d’une équipe rejoint la partie à chaque trois minutes. Il devient possible de remporter l’affrontement seulement lorsque les 10 combattant.es sont dans la cage. De plus, aucune disqualification n’est possible et la créativité est encouragée en ce qui concerne l’utilisation d’objets comme des tables, des chaises ou des poubelles…
Parlant de poubelle, Iyo Sky a volé la vedette grâce à une incroyable figure acrobatique du haut de la cage avec une poubelle sur sa tête. Au même moment, Tiffany Stratton réalisait également un saut du haut de la cage pour faire tomber toutes ses adversaires. Le combat s’est conclu grâce à un impressionnant finisher de la part de Rhea Ripley sur Liv Morgan à travers une table pour donner la victoire à son équipe.
Shinsuke Nakamura est le nouveau champion des États-Unis
Après une absence de plusieurs mois hors du ring , Shinsuke Nakamura est bel et bien de retour. Il a triomphé à la surprise commune devant LA Knight pour mettre la main sur le championnat des États-Unis pour la troisième fois de sa carrière.
Cet affrontement a été notamment marqué par le côté imprévisible de la rencontre. Ne sachant pas qui allait prendre le dessus tout au long du match, chaque coup, chaque figure, chaque attaque pouvait être décisive pour l’un des deux combattants. Nakamura a achevé son adversaire grâce à un puissant coup de coude pour mettre la main sur le titre tant convoité.
L’ancien champion, LA Knight (YEAH) conclut son premier règne en tant que champion dans la WWE avec un respectable 115 jours et huit défenses de son titre.
Bron Breakker est toujours champion intercontinental
Bron Breakker est une force de la nature. Alors qu’il affrontait le guerrier celte, Sheamus, et Ludwig Keiser en simultané, celui qu’on surnomme Bron The Badass Breakker a su conserver son titre intercontinental tout en démontrant l’étendue de ses qualités athlétiques.
Ce match s’est caractérisé par l’intensité et la puissance des trois combattants. La chimie s’est également fait ressentir entre le vétéran Sheamus, l’expérimenté Kaiser et l’étoile montante de la lutte, Breakker. C’est finalement le tenant en titre qui a eu le dernier mot avec un spear à la vitesse de l’éclair pour conserver son titre. Le champion a d’ailleurs atteint la vitesse de 37 km/h grâce à l’élan qu’il obtient sur les cordes, un record dans l’histoire de la compagnie.
Un sentiment de déjà vu entre Priest et Gunther
Le champion du monde Gunther défendait son titre contre son prédécesseur, Damian Priest. Cet affrontement a pris du temps avant de se mettre en marche. Malgré le lent début et une hésitation évidente du côté du Ring General (le surnom de Gunther), le combat a pris de la cadence avec des attaques brutales et de nombreuses tentatives de tombées.
Alors que Priest dominait le match, il a subi une lourde chute et, pendant qu’il était au sol, son ancien coéquipier, Finn Balor a interfèré dans la rencontre pour asséner un Coup de grâce à Priest. Le champion profitera de cette aide pour offrir une soumission à son adversaire et conserver son titre de champion du monde. Le Ring General est toujours au sommet du monde.
L’OG Bloodline l’emporte sur la New Bloodline
Du véritable cinéma. Avec tout ce qui entoure l’histoire familiale de la Bloodline, autant dans l’univers de la WWE que dans la vraie vie, ce combat de WarGames n’a pas déçu. La Bloodline originelle était complète avec Jey et Jimmy Uso, Sami Zayn (aussi connu comme Samy Uso) et le chef Roman Reigns. Finalement, CM Punk s’est rajouté à la bande pour compléter le quintette.
La nouvelle Bloodline, composée de Tonga Loa, Tama Tonga, Jacob Fatu, le chef Solo Sikoa et finalement la nouvelle acquisition, Big Bronson Reed. La table était mise pour cet évènement principal à cinq contre cinq.
Dès le début de la rencontre, on sent la tension entre Reigns et Punk, on sent que le tribal chief ne fait aucunement confiance à CM Punk. Alors que Punk est sur le point de faire son entrée dans le combat, Reigns lui bloque le passage, laissant la place à Samy Zayn. Punk a rétorqué à Reigns en bloquant l’accès à la cage au quatrième passage en coupant le passage à Reigns.
Une fois les dix combattants dans la cage, c’est là que toute l’action a réellement débuté. Des sauts du haut de la cage, des tables brisées, des retournements de situation, ce combat avait tout. Mention spéciale à Jimmy Uso, qui s’est illustré comme le lutteur par excellence de ce combat. Dans l’ombre de son chef et de son frère, il a su se démarquer pour offrir une performance qui fait dire « wow » notamment avec Uso Splash du haut de la cage.
La troupe de Roman Reigns s’est imposée après 45 minutes de combat, mais la guerre contre Solo Sikoa et sa bande ne fait que commencer.