Sixième titre pour le Galaxy ou fin de la malédiction des Red Bulls ?
Le Galaxy de Los Angeles recevra les Red Bulls de New York pour la 29e finale de la MLS, le samedi 7 décembre prochain.
Pour New York, il s’agira d’une première finale depuis 2008 et une deuxième seulement dans son histoire, malgré que ce soit l’un des clubs fondateurs de la MLS.
De son côté, le Galaxy a connu un passé glorieux, eux qui ont remporté pas moins de cinq titres de champion MLS, un record! Leur dernière finale remonte toutefois à 2014, alors qu’il l’avait emporté 2-1 en prolongation face au Revolution de la Nouvelle-Angleterre.
De retour parmi les meilleurs
Dejan Joveljic a offert la victoire au Galaxy d’un tir à l’entrée de la surface de réparation, alors qu’il ne restait que cinq minutes à jouer à la rencontre. C’est l’ancien du FC Barcelone, Riqui Puig qui a servi la passe décisive sur l’action.
Les deux gardiens se sont distingués dans la rencontre. John McCarthy, l’ancien du LAFC, de l’Inter Miami et de l’Union de Philadelphie a repoussé les cinq tirs auxquels il a fait face, dont un superbe arrêt sur un coup franc d’Albert Rusnak.
De son côté, l’inépuisable Stefan Frei, gardien des Sounders depuis 2014, a réalisé trois arrêts dans la défaite.
Après des saisons en deçà des attentes au vu des investissements, le club le plus titré de MLS est finalement de retour en finale de la MLS.
Enfin !
Les Red Bulls de New York sont venus à bout d’Orlando City SC lors de la finale de la conférence Est. Après une première période sans buts, c’est Andrés Reyes qui a redirigé de la tête le coup franc parfait du jeune John Tolkin à la 47e minute.
Ce but s’est finalement avéré être le seul de la rencontre et New York est de retour en finale de MLS après 16 ans d’attente.
Par ailleurs, il s’agit de la première victoire des Red Bulls en séries depuis 2018, eux qui n’ont jamais manqué le tournoi d’après-saison depuis 2009. L’équipe avait pourtant terminé au sommet de la conférence Est à cinq reprises durant cette période.
Attaque contre défense
Avec 16 buts en quatre matchs, dont 15 sur les trois premiers, Los Angeles semble avoir réponse à tout lors de ces séries éliminatoires 2024.
Avec un alignement aussi complet et une offensive qui attaque de tous les côtés, il est très difficile pour leurs adversaires de contenir tout le monde. Joseph Paintsil (3), Gabriel Pec (3), Riqui Puig (4) et Dejan Joveljic (5) ont tous marqué au moins trois buts dans ces quatre matchs de séries éliminatoires.
Dimanche soir, il a été annoncé que Puig avait subi une déchirure du ligament croisé dans la rencontre de samedi. Il a d’ailleurs joué une trentaine de minutes avec cette grave blessure et a même délivré la passe décisive sur le but vainqueur. L’Espagnol sera absent de la finale, ce qui pourrait changer l’allure du match au vu de son importance cette saison. Puig devrait également raté une bonne partie de la prochaine saison, si ce n’est la campagne au complet.
Toutefois, même si les Red Bulls arrivent avec cette étiquette de négligés, il ne faudra pas les sous-estimer. Avec leur septième place dans l’Est, ils n’ont joué qu’un seul match à domicile lors des séries. C’est pourtant lors de ce seul match à la maison qu’ils ont encaissé des buts (2), se montrant parfaits sur la route avec trois blanchissages.
Si le Suédois et ancien de la Bundesliga Emil Forsberg a son mot à dire dans ses séries, c’est surtout la défense de New York qui frustre ses opposants. La défense à cinq composée des frères Nealis, Andrés Reyes, Cameron Harper et John Tolkin est très difficile à percer. Et lorsque l’adversaire se crée une occasion, le portier Carlos Coronel se montre intraitable.
Cette finale opposera donc la meilleure attaque à la meilleure défense du tournoi d’après-saison. Le match se tiendra le samedi 7 décembre prochain à 16h (HE) en direct du Dignity Health Sports Center de Los Angeles.
