2020 en revue (partie 2)

Les collaborateurs de Sur Réception sont unanimes : la couverture du repêchage de la LNH en direct était un moment épuisant, mais agréable et formateur.


Avec l’arrivée imminente de 2021, Le Club-École s’est livré à un exercice de retour sur l’année, en sondant ses membres au sujet leurs moments marquants de 2020 et ce qu’ils et elles surveilleront particulièrement l’année prochaine. Pour cette deuxième partie, la question suivante leur a été posée :

Au Club-École, nous sommes tous des étudiants en journalisme ; quel a été ton moment ou ton expérience préféré(e) de l’année au niveau de ton travail de journaliste?

Jérémy Labrie : Je sens que ce sera une réponse populaire, mais j’ai encore le sourire en pensant à la couverture du repêchage de la LNH par l’équipe de Sur Réception, dont je fais partie. Voulant être journaliste sportif depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours rêvé de participer à une émission spéciale du genre. Malgré tout le travail qui a précédé ces quatre heures de couverture en direct et les maux de dos qui les ont suivis, j’ai rarement été aussi fier d’un projet journalistique auquel j’ai collaboré. Et que dire de la réaction de Victor Desilets au moment de la sélection de Kaiden Guhle par les Canadiens de Montréal (1:58:04 pour les curieux)!

Yohan Carrière : Il n’y a rien qui bat la couverture en direct du repêchage de la LNH que nous avons faite avec Sur Réception. Nous n’avions pas de pauses publicitaires, alors c’était presque 4 heures en continu à analyser les différentes sélections et trouver des sujets pour animer les discussions. Toute l’équipe s’est préparée pendant des semaines pour cet événement, et ça en a vraiment valu la peine. C’est ce soir-là que j’ai vraiment compris que j’avais peut-être un futur dans l’animation d’émissions de sport.

Antonin Martinovitch : La couverture en direct du repêchage 2020 de la Ligue nationale de hockey. Analyser une soixantaine d’espoirs pendant plusieurs heures et pouvoir partager mes connaissances en compagnie de mes bons amis du Club-École, ça a été une expérience autant formatrice qu’amusante. Cette diffusion en direct de 4 heures, visionnée par près de 700 personnes, représente un des plus gros défis de ma carrière jusqu’à présent. De la sélection de Kaiden Guhle par les Canadiens de Montréal au repêchage d’un joueur pratiquement inconnu en Shakir Mukhamadullin par les Devils du New Jersey, la couverture de repêchage a été 240 minutes de pur bonheur.

Victor Desilets : Les podcasts de Sur Réception, c’est même pas proche. Toujours amusant et enrichissant.

Pierre-Luc Mongeon : Je crois que la création du Club-École est de loin le plus beau moment selon moi. Les regards se sont rapidement tournés vers nous et l’attention médiatique que Le Club-École a obtenue en 2020 est tout simplement incroyable dans les circonstances actuelles. Qui aurait prédit qu’un groupe de jeunes journalistes pouvaient créer un projet journalistique axé sur les sports alors que la majorité des sports étaient sur pause? Probablement personne…

Thomas Lafond : J’ai commencé plusieurs projets de sport, dont Le Club-École. J’ai l’impression que la période où je ne faisais que penser et parler de sport commence enfin à payer!

Étienne Bouthillier : Dès janvier, j’ai lancé, avec ma collègue Stéphanie Radziszewski, un podcast sur les abus et le harcèlement dans le monde du sport, nommé On fait quoi maintenant?. Steph et moi avons produit 34 épisodes sur deux mois. Ça a été vraiment exigeant, mentalement et physiquement. Mais ce fut une des expériences les plus enrichissantes de ma vie. J’en ai appris énormément sur le travail en équipe. J’ai rencontré des gens extraordinaires. À ce jour, je fais du sport sécuritaire mon cheval de bataille. Ah oui, en 2020, j’ai lancé un média avec des amis. Pas mal comme accomplissement également.

Élise Fiola : Cette année, j’ai eu la chance de faire de multiples rencontres dans le cadre de différents projets journalistiques. Cela m’a permis de prendre conscience de tout l’aspect humain et relationnel qui teinte le partage d’un enjeu. La plupart du temps, le journaliste raconte une histoire au travers de l’information qu’il livre. Ces discussions ouvrent donc à la sensibilité, qui nourrit la compréhension du sujet pour le journaliste et son lecteur.

Vincent Orellana-Pepin : Une entrevue avec Thomas McMillan, ancien ministre de l’Environnement sous Brian Mulroney, pour un article sur le Protocole de Montréal.

Cheyenne Ogoyard : Mon moment préféré de l’année est de loin l’Atelier de presse quotidienne. Rencontrer de nouvelles personnes (oui c’est possible, même en 2020), travailler avec des gens pour la première fois, essayer de nouveaux rôles, s’impliquer dans un projet commun et manger de la pizza. Je me suis d’ailleurs découvert une passion pour la correction de textes, ce qui accompagne mon goût prononcé pour les styles d’écriture originaux. Le photojournalisme sportif a, de son côté, franchement conquis mon cœur.

Jérémy L’Allier : En cette date-ci, j’ai seulement écrit et réalisé des projets pour l’école. Donc je n’ai pas eu de gros moments journalistiques cette année.

Tristan Mac : Animer ma quotidienne radiophonique de sport.

Rendez-vous demain pour la troisième partie de notre retour sur 2020, alors que l’équipe vous présentera ses souhaits pour 2021!

Le Club-École

Le Club-École est un organe de presse coopérative fondé par un groupe de sept étudiants au baccalauréat en journalisme de l’Université du Québec à Montréal. Son objectif est simple : transmettre la passion sportive en présentant des projets journalistiques de qualité par le biais d’une plateforme web multi-médiatique.

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