Le Canadien impuissant face au Wild

Le gardien de but du Wild Filip Gustavsson réalise un blanchissage dans la victoire de son équipe. Mention photo : Le compte des Relations Publiques du Wild du Minnesota

Les Canadiens affrontaient le Wild au Minnesota jeudi dernier. Malgré une défaite de 3 à 0, les hommes de Martin St-Louis ont offert une performance plus que respectable, face à un adversaire clairement supérieur.

Lors du match contre les Sabres plus tôt cette semaine, les joueurs du Bleu-Blanc-Rouge avaient retrouvé leur touche offensive en marquant à sept reprises. Cette fois-ci, ils ont été muselés par la brigade défensive des locaux. Malgré le petit nombre de tirs au courant de la première période, ce n’était pas l’intensité qui manquait.

« Je pense qu’on a bien sorti (…) le nombre de tirs en première, montre que les deux équipes ont bien débuté le match défensivement », expliquait Juraj Slafkovsky après la rencontre.

Une couverture étouffante

Tout au long du match, le Tricolore a peiné à trouver de l’espace en zone adverse.  « Il n’y avait vraiment pas beaucoup d’espace », a indiqué Mike Matheson suivant la défaite.  Minnesota exerçait une pression tellement intense qu’il paraissait impossible pour la troupe de Martin St-Louis de se rapprocher du filet de Filip Gustavsson. D’ailleurs le portier suédois connaît un très fort début de saison. Après 12 matchs, il rapporte un pourcentage d’efficacité de ,924 et une moyenne de buts alloués de 2,08.

Le bon travail des locaux n’était pas seulement au niveau défensif. Les hommes de John Hynes ont appliqué un échec avant persistant pendant 60 minutes. Malgré tout cela, le premier but du Wild est survenu à la suite d’une bourde en zone neutre de la part de Christian Dvorak à 12m43 en deuxième.

En troisième période, le CH avait repris un peu d’initiative, mais il s’est fait arrêter par une double pénalité mineure de la part du jeune défenseur Jayden Struble. Lors d’un trois contre deux, ce dernier s’est fait retirer la rondelle par l’adversaire et, en tentant de reprendre le contrôle du disque, a asséné un coup de bâton au visage de son opposant. Il ne restait que quatre secondes à la punition lorsque Marco Rossi a trouvé le fond du filet et a doublé l’avance des siens. Ce but a semblé scier les jambes du Tricolore.

L’opportunité dans l’adversité

« On a joué la game ce soir, c’était tight ». Ce genre de phrase est courante dans le langage de l’entraineur-chef du Bleu-Blanc-Rouge. Ce que Martin St-Louis veut dire par-là, c’est qu’il a aimé l’effort des siens, malgré un score final de 3 à 0. L’entraîneur pense que si ses gars jouent comme ça tous les soirs, ils vont toujours être dans le coup. D’ailleurs, ces genres de propos ont déjà été mentionnés cette saison par un des vétérans du club, Brendan Gallagher.

Il est vrai que le Canadien a bien joué hier. Cependant, au classement, cette rencontre sera ajoutée dans la colonne des défaites, et si le CH tente d’être dans le mix, rendu au mois de février-mars, il faudra commencer à enchainer les victoires. « Oui, mais on n’est pas dans une business d’être heureux avec des défaites », expliquait Mike Matheson lorsqu’on lui a demandé après le match s’il était satisfait de la performance des siens.

Pour une énième fois cette saison, Martin St-Louis a retiré son gardien pour un sixième attaquant, et encore une fois, cela n’a pas fonctionné, menant au troisième et dernier but de la rencontre, gracieuseté de Kirill Kaprizov.

Enfin à la maison

La dernière partie au domicile du Tricolore remonte au 5 novembre dernier, lorsqu’il s’était incliné en prolongation face aux Flames de Calgary. Entre-temps, les glorieux auront disputé quatre parties en sol étrangers, récoltant deux points sur une possibilité de huit. Les Blue Jackets de Columbus feront face aux Canadiens samedi soir. L’équipe de Dean Evason connaît aussi un lent début de campagne, eux qui sont bon dernier dans la division métropolitaine.






Massimo Verrecchia

Étudiant au baccalauréat en journalisme à l’UQAM, Massimo Verrecchia est un spécialiste du hockey et un amoureux du ballon rond. Sa passion pour le hockey lui a été transmise à travers la voix légendaire du célèbre Pierre Houde lors de la description des matchs du Tricolore. Ayant joué au soccer au niveau D1  jusqu’à l’âge de 18 ans, il développe un très grand intérêt pour le football européen.

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