Trois entraîneurs adjoints annoncés chez les Roses

Les Roses de Montréal ont annoncé mercredi dernier l’embauche de trois entraîneurs adjoints pour épauler Robert Rositoiu.

Premièrement, à titre de première entraîneuse adjointe et responsable des gardiennes, la Québécoise Maryse Bard-Martel. Malgré qu’elle n’est âgée que de 29 ans, l’ancienne gardienne de but apporte une expérience considérable à son poste. Entraîneuse des gardiennes du côté de l’équipe féminine canadienne des moins de 20 ans, elle a également agi à titre d’analyste des performances de l’équipe nationale féminine à une reprise.

En tant que joueuse, elle a représenté le Canada en équipe de jeunes et s’est inscrite dans le livre des records de l’Université de Memphis en étant la gardienne avec le plus de minutes jouées dans l’histoire de l’équipe, en totalisant 7259. En tant que recrue dans cette même université, elle détient les records d’arrêts (79), de blanchissages (6) et de minutes jouées (1 856).

 Alors que plusieurs auraient tenté l’aventure professionnelle, c’est plutôt dans le coaching que Bard-Martel se tourne. Après sa carrière universitaire de 2013 à 2016, elle se trouve un poste d’entraîneuse des gardiennes de l’Université de l’État du Missouri, fonction qu’elle occupera en 2017 et 2018 avant de quitter pour la prestigieuse IMG Academy en Floride dans le rôle d’entraîneuse adjointe chez les filles.

Dès la saison 2020-21, elle occupe le rôle d’adjointe qui travaille avec les gardiennes à l’Université de l’Oklahoma avant de quitter en 2023 pour occuper le même poste à l’Université du Connecticut cette fois-ci. En 2024, elle occupe le rôle d’entraîneuse des gardiennes chez le Royals FC de l’Utah en NWSL, la ligue professionnelle féminine américaine, avant d’être renvoyé en même temps que l’entraîneuse-chef Amy Rodriguez en juin dernier.

Robert Rositoiu ne connaissait pas la Québécoise avant le processus et a été agréablement surpris

Maryse c’était une super découverte dans le processus de chercher une première adjointe. Elle va être responsable des coups de pied arrêtés et d’analyser la performance. Ça va être un travail main dans la main, être sur le terrain avec moi et construire des séances ensemble. Elle va aussi être responsable des gardiennes de but.

Quitter l’équipe nationale pour les Roses 

Ensuite, un nom un peu plus connu des admirateurs du ballon rond québécois se joint aussi à l’équipe. Yannick Girard préparateur physique de l’Impact de Montréal d’août 2011 à novembre 2017 et responsable de la performance physique de l’équipe nationale canadienne autant chez les seniors que dans les différentes catégories de jeune depuis septembre 2018.

Il est responsable de la performance physique. Il a un excellent bagage à ce niveau-là, une expérience et des compétences de très haut niveau, mais, en même temps il peut aussi entraîner, donc lui aussi il va être très impliqué. – mentionne Robert Rositoiu

Encore employé par la fédération canadienne, le français de 45 ans a eu un choix à faire.

J’étais déjà en train de travailler sur des projets féminins et quand les Roses sont sorties, j’ai reçu un appel de l’entraîneur chef qui m’a parlé du projet. Je suis avec soccer Canada, il fallait que je prenne une décision et suite à des discussions, on s’est rendu compte que ça correspondait à mes attentes donc j’ai changé le Canada pour les Roses.

Mais que peut-il apporter à cette équipe?

J’ai quand même une expérience internationale avec le Canada, donc je veux emmener ce côté professionnel qui est nouveau pour les féminines. Donc toute cette expérience que j’ai pu acquérir avec des coupes du monde, avec l’équipe MLS de Montréal, d’emmener ce professionnalisme que j’ai vécu et que je veux maintenant distribué et partager avec les filles.

Un ancien du CF Montréal pour compléter le trio

Au titre de responsable de la culture de performance et préparateur mental, le club a engagé le français Antoine Guldner. De 2011 à 2022, il a occupé ces mêmes rôles à différent niveau, autant du côté de l’académie que de l’équipe première du Bleu-Blanc-Noir.

S’il se retrouve dans l’équipe d’entraîneurs de Rositoiu, ce n’est pas un hasard. Les deux hommes se sont côtoyés au sein de l’académie de l’Impact et Antoine Guldner a rapidement reçu un appel de son ancien collègue.

Je l’ai rencontré, j’ai travaillé avec lui avec l’académie de l’Impact de Montréal et on a créé un lien de confiance. Je travaille beaucoup avec le staff technique et avec l’entraîneur. Quand il a été nommé, il m’a contacté et il m’a dit qu’il voulait que je fasse partie des personnes qu’il avait envie d’avoir dans son staff.

Déjà conquis, une discussion avec la direction n’a fait que confirmer sa volonté de rejoindre le projet.

J’ai vraiment senti que tout le monde avait les mêmes intentions et ça correspondait à ce que j’avais envie de faire.

Pour l’ancien du CF Montréal, il s’agira d’une première expérience du côté féminin.. Bien qu’il en sera à une première expérience, il reste certain que les différences sont minimes.

Je suis convaincu qu’il y a assez peu de différence parce qu’on est des êtres humains. L’objectif est de se sentir bien et d’être performant. Je pense que les femmes ont sensiblement besoin des mêmes principes en termes de communication, de bienveillance et de respect pour être performantes.

Au-delà de la qualité de travail, Rositoiu cherchait autre chose chez ses adjoints.

Des personnes qui ont de bonnes valeurs, qui sont ouvertes, qui ont envie de travailler et de s’embarquer dans ce projet-là.