Jim Montgomery, la première victime des échecs des Bruins
Après 184 matchs, 120 victoires, 41 défaites en temps réglementaire et un Jack Adams derrière le banc des Bruins de Boston, l’organisation du Massachusetts a remercié l’entraîneur Jim Montgomery après un début de saison décevant.
En 20 parties cette saison, les Bruins présentent une fiche de huit victoires, neuf défaites et trois revers en temps supplémentaire. Actuellement au quatrième rang de la division Atlantique et à un mince point d’être en position de séries éliminatoires, le soudain congédiement de Montgomery en a fait sourciller plus d’un, dont le capitaine de l’équipe, Brad Marchand.
Mais les contre-performances des champions de la Coupe Stanley de 2011 ont eu raison de l’entraîneur-chef montréalais. Leur plus récent échec est survenu lundi aux mains des Blue Jackets, une dégelée de 5 à 1 qui a fait réagir les partisans du TD Garden.
Défensivement, l’équipe n’est plus reconnaissable, elle qui présente le deuxième pire différentiel (-21) de l’association Est, derrière les Penguins de Pittsburgh. En attaque, seul David Pastrňák répond aux attentes avec ses 17 points en 20 matchs.
Puis, le niveau de performance de certains joueurs qui pèsent lourd sur la masse salariale n’a pas aidé la cause de Montgomery,à commencer par Jeremy Swayman. Le cerbère, qui est payé 8,25 millions$ annuellement, affiche une moyenne de buts alloués de 3,47 et un taux d’efficacité de ,884. Le centre Elias Lindholm en est un autre qui déçoit avec sa mince récolte de neuf points en 20 parties. À 29 ans, il écoule actuellement la première saison d’un contrat lui rapportant 7,75 millions$ par saison.
En cinq saisons comme entraîneur avec les Stars de Dallas et les Bruins, Montgomery n’a jamais terminé plus bas que la quatrième position de sa conférence, remportant une fois l’association de l’Est, en 2022-2023.
L’important bagage que possède le principal intéressé derrière un banc de la Ligue nationale de hockey devrait l’aider à trouver du boulot assez facilement.