Un camp de détection pour les Roses de Montréal

Le camp d’entrainement des Roses de Montréal au centre sportif Bois-de-Boulogne à Laval / Mention photo : Samuel Clavet

Les Roses de Montréal étaient à la recherche de talents lors des détections du club au centre sportif Bois-de-Boulogne. Si la priorité est de trouver des joueuses québécoises, ce sont des joueuses de partout aux pays et même à l’internationale qui sont présentes pour tenter d’obtenir l’un des 25 postes de l’effectif.

Plus d’une centaine d’athlètes étaient inscrites dans ce camp qui devrait devenir une tradition annuelle. Les joueuses ont été séparées en différents groupes au cours des deux premiers jours et étaient observées par les entraîneurs et certains consultants du club. Parmi ceux-ci, l’ancienne internationale canadienne Amy Walsh et l’ancien joueur et entraîneur de l’Impact de Montréal Nick De Santis étaient présents.

Des joueuses qui sont capables d’être en contrôle quand on a le ballon, qui sont capables d’attirer, de briser des lignes, qui sont capable de réagir rapidement d’être agressives dans le bon sens du terme à la perte et qui sont capable de s’organiser défensivement pour défendre ensemble.

C’est ce que l’entraîneur Robert Rositoiu cherche parmi le lot de joueuses qui tente de décrocher un contrat. 

Parmi celles qui tentent d’impressionner la direction se trouve l’attaquante de 26 ans Daphnée Blouin. Elle qui s’est exilée en Turquie après son passage à l’Université Laval, tente de poursuivre son aventure professionnelle proche de la maison.

Avoir une équipe pro (fessionnelle) c’est un immense pas de plus vers l’avant, ça donne l’opportunité à bien des joueuses d’avoir des objectifs concrets et proches pour l’avancement de leur carrière. On a plus besoin de traverser l’océan ou de faire des sacrifices.

Bien que les essais étaient réservés aux joueuses universitaires, semi-professionnelles et professionnelles, Rositoiu ne néglige pas les joueuses collégiales.

On a regardé beaucoup de matchs de niveau collégial et il y a des joueuses qui, même si elles jouent à ce niveau-là, elles jouent aussi semi-pro.

Après ces deux premières journées, la direction diminuera le groupe afin de garder seulement les meilleures pour la troisième et dernière journée. Ce dernier jour permettra aux joueuses restantes d’essayer d’impressionner l’état-major de l’équipe montréalaise, pour tenter de revêtir l’uniforme à la rose bleu en 2025.

Samuel Clavet

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