Jouer avec le sourire
En regardant Carlos Alcaraz, deuxième mondial en tennis masculin, quelque chose saute aux yeux : son sourire. Contagieux, ce sourire prouve à quel point le jeune Espagnol s’amuse sur un terrain de tennis. Parce que si l’on aime le sport, c’est avant tout pour la joie que ça nous procure.
« Je gagne toujours parce que je souris et je pense qu’un sourire est la clé de tout, même dans la vie! » déclarait Alcaraz en mai dernier. Sa joie d’être sur un terrain de tennis se propage facilement au public et même à l’auditeur campé sur son divan.
En regardant du sport, il est facile d’aimer un athlète charismatique. Une personne n’ayant pas peur de célébrer après un jeu important ou d’établir un contact avec la foule pour les faire rugir d’applaudissement. Carlos Alcaraz est un de ces athlètes.
À seulement 20 ans, il est une bouffée d’air frais dans un sport qui voit une époque se finir. L’ère de Roger Federer, Rafael Nadal et Novak Djokovic touche à sa fin. Le premier est à la retraite, le second a passé l’année blessé, le troisième est toutefois toujours en pleine forme. Ne plus avoir trois têtes d’affiche comme ces joueurs impacteront peut-être négativement les ventes des billets. Mais avec une nouvelle génération menée par un joueur envoûtant comme Alcaraz, les directeurs des tournois peuvent dormir sur leurs deux oreilles.
Être heureux
Dans le dictionnaire Larousse, aucune des définitions du mot sport n’inclut des termes comme amusement, joie ou bonheur. Pourtant, ne serait-ce pas ça le vrai but du sport? Faire une activité physique en s’amusant, en étant heureux devrait être le but premier d’une personne qui en fait. À trop se concentrer sur la compétition ou sur la victoire, il est facile d’oublier la raison pour laquelle on se retrouve sur un terrain.
Une étude publiée en 2018 par des chercheurs et chercheuses des universités Yale et Oxford soutient que le sport aide au bien-être et au bonheur. Sur les 1.2 millions d’Américains et Américaines interrogés, ceux faisant régulièrement de l’activité physique ont moins de jours où ils « ne se sentent pas bien mentalement » par année.
Le social
Le côté social est aussi primordial dans le sport. Au Québec, le hockey est un moyen tellement fort de se retrouver entre personnes parfois amis, mais souvent inconnus, et de s’amuser le temps d’une heure ou deux. Sur la glace, la seule barrière sociale existante est ton niveau de jeu.
Le 24 juin 2021 est une date qui restera longtemps gravée dans les mémoires. Après la victoire du Canadien pour se rendre en finale de la Coupe Stanley, les rues montréalaises étaient ivres de bonheur. Certes, les célébrations de la Saint-Jean auraient été belles et amusantes, mais on ne se souvient pas de ce 24 juin-là uniquement pour notre fête nationale.
On s’en souvient pour les chants de célébrations, pour les klaxons incessants des voitures, pour la connexion qui s’est faite entre une équipe de hockey et une ville. Et la prochaine fois qu’un supporter du Canadien rentrait sur la glace du parc près de chez lui, il pouvait sourire en s’imaginant être Artturi Lehkonen en train de marquer le but de la victoire.
Très bel article ! C’est beaucoup mieux avec le sourire. Bravo !😁
Les progrès de ce jeune journaliste sont épatants, il a définitivement beaucoup de plaisir en écrivant. Je suis content d’assister à la naissance d’un futur grand journaliste!