Ready, Set, Hut

Pour leur première fin de semaine d’activité, les Citadins vont affronter l’Université de Montréal (UdeM), l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) et l’Université du Québec en Outaouais (UQO).
Crédit : Vincent Tardif / Le Club-École

L’attente est terminée, les Citadins sont de retour ce dimanche, à Sherbrooke, pour disputer les trois premiers matchs de leur saison.

Les représentantes de l’UQAM sont prêtes pour une autre saison. Après s’être inclinées en finale des championnats provinciaux l’an dernier, les Citadins entament la quête de leur premier championnat, alors qu’elles entrent dans leur troisième saison.

La confiance règne

Malgré le fait qu’elles se sont inclinées deux fois en finale lors des deux dernières saisons, les joueuses des Citadins sont confiantes qu’elles peuvent réussir à triompher cette saison, comme en témoigne la bachelière en développement de carrière, Laurie Turcotte:

« On s’est vraiment rapprochées durant la dernière année, on est beaucoup plus unis qu’auparavant », mentionne-t-elle. « La cohésion d’équipe est là plus que jamais, donc avec cette cohésion-là on est prête à battre l’ennemi », a ajouté la centre offensif.

Un nouvel entraineur-chef

L’entre-saison n’a pas été si tranquille chez les Citadins. L’équipe se tourne maintenant vers un entraineur recrue, Gabriel Proulx, pour la mener à son premier titre. Gabriel a quitté ses fonctions d’entraîneur-chef des Géants du Cégep St-Jean, qu’il a occupé pendant trois ans, pour ce nouveau défi.

« Je suis vraiment un passionné de flag depuis longtemps, j’ai regardé le début de la ligue universitaire depuis qu’elle a commencé et mon but a toujours été de coacher à ce niveau », s’exclame-t-il.

Malgré la différence entre le flag football universitaire, qui se joue à cinq contre cinq, et le collégial, qui se joue à sept conter sept, l’entraineur se dit confiant face à cette nouvelle expérience.

« Je regarde beaucoup de vidéos, je porte une attention particulière au détail et j’ai quand même de l’expérience à cinq contre cinq, car mon équipe collégiale a joué dans des tournois intérieurs à cinq contre cinq », a expliqué l’entraineur Proulx. « . Il y a des stratégies semblables qu’on peut adapter », a-t-il ajouté.

S’ajuster rapidement

Ayant pris le contrôle de l’équipe quelques semaines seulement avant le début de la saison, l’entraineur et les joueuses ont dû travailler fort pour être prêts en vue du premier match de la campagne.

« Dans un monde idéal j’aurais aimé ça avoir l’équipe avant, pour faire de l’entre-saison avec eux et mettre mon œil sur les petits détails qui vont faire la différence, mais les filles sont tellement bonnes et ont le désir de s’améliorer en plus d’un désir de vaincre qui est le fun à travailler », a-t-il mentionné. Du côté des joueuses, le sentiment est partagé « On n’a pas eu beaucoup de temps pour apprendre à connaître nos coachs, mais ils sont organisés, alors ça nous a donné le gout de nous dépasser encore plus », ajoute Turcotte.L’entraineur-chef a aussi ajouté avec vu une belle amélioration venant de ses joueuses depuis le début des entrainements.

« J’ai vu une belle progression, elles sont tellement passionnées que l’énergie nécessaire est là pour être prêt pour le premier match », complète-t-il.« Je veux que l’intensité soit maximum et que les filles soient fières de leur performance, le premier match est important, mais j’aime mieux gagner le dernier match que le premier ».

Parlant de ce premier match, les Citadins vont affronter les Carabins de l’Université de Montréal pour ouvrir leur saison. À noter que c’est ces mêmes Carabins qui ont vaincus les Citadins en finale l’an dernier.

Vincent Tardif

Étudiant en journalisme à l’UQÀM, Vincent est un grand amateur de sport. Son amour pour le sport débute dès sa naissance, alors que sa mère l’introduit au hockey et c’est tout ce qu’il faut pour que le jeune Vincent commence à se prendre pour le capitaine du Canadien de Montréal Vincent Damphousse. Sportif dans l’âme, il pratique le soccer, le baseball, le hockey et le football durant sa jeunesse. Aujourd’hui, Vincent continue de pratiquer le hockey, mais préfère regarder, de son salon, les autres sports qu’il a pratiqués.

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