Vétérinaire, un métier qui fait rêver

Lauriane Lucas en train de faire une gastroscopie sur Daiquiri la Briarde, la jument qu’elle monte sur ses temps libres. Crédit : Auranne D’harcourt

Quelle petite fille amoureuse des animaux n’a pas rêvé de devenir un jour vétérinaire pour les soigner ? Dans tous les cas, Lauriane Lucas ne fait pas exception. « J’ai toujours voulu être vétérinaire pour les chevaux, c’était mon rêve de petite fille […]. J’ai la chance d’être FEI treating vet, ce qui me permet d’assister et de travailler sur les concours internationaux comme le CSI de Reims ou les CCI de Sandillon ou le CCI5* de Pau par exemple », explique-t-elle.

À 29 ans, Lauriane est vétérinaire équin en France. Après deux ans de classe préparatoire biologie, chimie, physique et science de la Terre (BCPST), elle obtient son concours vétérinaire du premier coup. Elle part ensuite à Toulouse, dans le sud, pour intégrer son école et, au cours de sa cinquième année, se rend à Montréal et à Oslo pour son année de perfectionnement en médecine et chirurgie équine. Elle réalise finalement son internat à Lyon. Après avoir travaillé quelque temps, Lauriane réalise un assistanat en imagerie équine pendant 6 mois. Cela fait maintenant 2 ans qu’elle travaille en clinique comme vétérinaire équin.

Un métier de tous les instants…

La chose la plus stable dans le métier de vétérinaire, c’est bien le fait que tout peut changer à tout moment. Malgré un emploi du temps avec des consultations réparties sur la journée, les horaires sont rythmés par les urgences, raconte Lauriane. « C’est ce qui est passionnant dans ce métier. Aucun jour ne se ressemble, je n’ai jamais une journée typique », explique-t-elle.

Un métier de tous les instants, ça implique une vie privée aléatoire. Selon la jeune femme, c’est ce qui est le plus difficile, « surtout en étant de garde un weekend sur deux, ajoute-t-elle, heureusement, j’ai un conjoint extraordinaire qui me soutient énormément. J’essaie de tout faire mais j’ai encore quelques ajustements à trouver ».

Sur le papier, un vétérinaire est un vétérinaire. Pourtant, la différence avec un vétérinaire de ville est que Lauriane ne travaille pas dans une clinique. C’est la clinique qui se promène avec elle. « J’ai l’équivalent d’une clinique dans ma voiture avec écho, radio et tous les médicaments dont je pourrais avoir besoin pour gérer la quasi totalité des consultations et des urgences. Je suis tout le temps sur la route et je me déplace pour voir les patients dans leur écurie », raconte-t-elle.

… mais un métier de toute une vie

Être vétérinaire, c’était son rêve et elle espère bien entendu l’exercer toute sa vie. Comme toute cavalière qui se respecte, elle adore passer ses journées au contact des chevaux. « Ce que je préfère, c’est l’imagerie avec les radiographies et les échographies, j’adore les consultations d’orthopédie et bien sûr sauver des vies lors des urgences », précise-t-elle.

Lorsqu’on lui demande une anecdote dont elle se souviendra toute sa vie, voilà sa réponse : « Il y en a plein, mais je pense à la première fois que j’ai participé à un [concours] international de complet en tant que vétérinaire traitant FEI à l’international de Sandillon il y a 3 ans. Je venais de finir mon assistanat et j’ai réalisé que c’était vraiment le métier de mes rêves et je voulais le faire toute ma vie ». En tout cas, c’est ce qu’on lui souhaite !

Cheyenne Ogoyard

Passionnée par le sport depuis l’enfance, Cheyenne s’est reconnue tout de suite en voyant passer Le Club-École dans son fil d’actualité. Parmi l’une des premières filles à se lancer dans le projet, c’est tout naturellement qu’elle souhaite se diriger vers des sports moins médiatisés. Ayant commencé la danse et l’équitation à l’âge de 4 ans, elle baigne depuis maintenant 10 ans dans le milieu de la compétition équestre au niveau national, avec une médaille aux Championnats de France en saut d’obstacle à son actif. Son but est essentiellement d’écrire et d’apprendre sur des sports comme la danse, l’équitation, la gymnastique ou encore la natation ; des sports plus discrets dans les journaux, mais tout aussi importants.

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