2020 en revue (partie 3)

Comme plusieurs, l’équipe du Club-École souhaite le retour des partisans en personne lors des événements sportifs. Photo : Tim Mielke (Unsplash).


Avec l’arrivée imminente de 2021, Le Club-École s’est livré à un exercice de retour sur l’année, en sondant ses membres au sujet leurs moments marquants de 2020 et ce qu’ils et elles surveilleront particulièrement l’année prochaine. Pour cette troisième partie, la question suivante leur a été posée :

Qu’est-ce que tu souhaites pour 2021 sur le plan sportif?

Antonin Martinovitch : Je souhaite un retour à la normale dans le monde sportif au complet : des partisans dans les estrades et un début de saison 2020-2021 de la LNH en octobre, comme à l’habitude. Bien évidemment, on souhaite la santé à tous les athlètes qui tenteront tant bien que mal de s’adapter aux nouvelles circonstances. On peut toujours rêver, mais une Coupe Stanley à Montréal ne ferait pas de tort.

Thomas Lafond : Un retour à la normale. Cela va comprendre évidemment un retour des fans, mais également des calendriers normaux. Une Coupe Stanley à Montréal aussi, si ce n’est pas trop demander.

Pierre-Luc Mongeon : Sans équivoque, c’est le retour des partisans dans les gradins. Pour être franc, le sport a perdu son cœur et son âme depuis l’absence des amateurs dans les estrades. Le sport sans fans, c’est une sorte de consolation en attendant la fin de la pandémie.

Victor Desilets : Le retour des partisans dans les estrades.

Étienne Bouthillier : Des partisans dans les gradins. Peu importe le sport, peu importe l’évènement, ce n’est pas pareil sans la foule dans les stades. Même si 2020 a été assez bizarre, l’amateur de sport en a quand même eu à se mettre sous la dent. La prochaine étape, je veux retrouver mes amis aux tailgates de l’Impact de Montréal et arriver tôt à Claude-Robillard pour profiter de la journée d’été et aider à la logistique du Royal de Montréal. Les gens doivent assister aux événements sportifs en 2021. Également, j’apprécierais qu’on se débarrasse du racisme.

Jérémy Labrie : Je souhaite que l’on retrouve l’aspect rassembleur du sport. Que ce soit dans les stades, les bars sportifs ou les salons, je souhaite aux partisans de pouvoir s’attrouper à nouveau, une fois cette pandémie derrière nous, pour chanter en cœur l’hymne national avant les matchs et sauter dans les bras des uns et les autres à chaque but marqué ou à chaque point récolté.

Tristan Mac : Une plus grande place de la femme dans le milieu. On a assisté à l’émergence de celle-ci en 2020 et il faut que ça continue!

Yohan Carrière : 2020 a été un énorme pas pour les femmes au niveau du sport majeur. Pas au niveau du jeu, mais plusieurs d’entre elles ont décroché des postes de direction ou sur les équipes de coaching à travers les différentes ligues. Mon souhait serait d’en avoir encore plus et surtout d’enfin voir la première entraîneuse-cheffe de l’histoire des grandes ligues.

Élise Fiola : Pour l’année 2021, je souhaite que les sports soient source d’épanouissement et de dépassement de soi pour tous les athlètes professionnels et amateurs, peu importe leur âge, leurs origines, leur genre et leurs différences. Je souhaite que les sports privilégient le plaisir au-delà de la discorde et que la compétition donne naissance à des moments puissants de fierté et de reconnaissance. À la suite de cette année de prise de conscience sur plusieurs enjeux critiques, tels que le racisme systémique, je souhaite que les sports deviennent un vecteur de partage, d’entraide et de fraternité, et ce, malgré les rivalités sur le terrain.

Vincent Orellana-Pepin : Je souhaite que Tom Brady gagne son septième Super Bowl et que le March Madness se fasse avec 128 équipes plutôt que 64.

Cheyenne Ogoyard : Je souhaite à 2021 un monde du sport plus équitable, plus représentatif et moins discriminatoire. Je veux un 2021 où le sport serait un symbole de fraternité et d’entraide, de compassion et de cohésion. Je veux aussi qu’on n’ait plus besoin de féliciter les femmes qui entrent au Club-École, comme si c’était un exploit, parce que cela ne devrait plus l’être en 2021. Ah, et aussi que la COVID-19 s’occupe de ses affaires, et surtout pas du sport.

Jérémy L’Allier : Que les Raptors se rendent le plus loin possible en séries éliminatoires. Que Chris Boucher soit le joueur le plus amélioré dans la NBA. ET QU’AUCUNE LIGUE DE SPORT N’ARRÊTE SES ACTIVITÉS.

Rendez-vous demain pour la dernière partie, alors que l’équipe vous dévoilera les événements qu’elle surveillera en 2021!

Le Club-École

Le Club-École est un organe de presse coopérative fondé par un groupe de sept étudiants au baccalauréat en journalisme de l’Université du Québec à Montréal. Son objectif est simple : transmettre la passion sportive en présentant des projets journalistiques de qualité par le biais d’une plateforme web multi-médiatique.

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