Top 25 des femmes de sport québécoises les plus marquantes

Chantal Petitclerc lors des Jeux paralympiques de Beijing, en 2008. Photo : Archives AFP.

Le 24 janvier est la journée internationale du sport féminin! Comme bien des gens le savent, je tente du mieux que je peux d’en faire la promotion le plus possible. C’est pourquoi j’ai eu l’idée de faire un top 25 des femmes d’ici qui ont marqué l’histoire du sport québécois. Nous n’en parlons pas assez dans nos médias.

Pour ce faire, je me suis basé sur des faits historiques et sur l’importance qu’ont eu ces femmes dans leur sport respectif. Plusieurs d’entre elles furent des pionnières pour leur sport et d’autres marquent la génération d’aujourd’hui.

1. Chantal Petitclerc

Chantal Petitclerc est le choix numéro 1 pour ce palmarès des femmes de sport québécoises les plus marquantes puisqu’elle a remporté 21 médailles paralympiques. Petitclerc est une sommité du sport paralympique mondial. Elle a battu deux records mondiaux en course sur fauteuil roulant. Elle est même devenue la première femme canadienne handicapée à recevoir le trophée Lou-Marsh, décerné à l’athlète de l’année au Canada. Lors des Jeux paralympiques d’Athènes, elle a remporté cinq médailles d’or. Petitclerc a fait avancer le sport paralympique et, aujourd’hui, elle est sénatrice au Parlement d’Ottawa. Elle représente le courage, la détermination et la passion pour les jeunes filles québécoises désirant pratiquer un sport.

2. Danièle Sauvageau

Quand on parle d’une femme connue pour les bonnes raisons par tous les gens dans le milieu du sport québécois, c’est bien le nom de Danièle Sauvageau qui ressort. Présidente du Conseil du sport de Montréal, elle est une pionnière pour le hockey féminin et a brisé des barrières auxquelles s’opposent généralement les femmes dans le monde du sport. D’ailleurs, rappelons que Danièle était l’entraîneuse en chef lors de la première médaille d’or olympique en hockey féminin, en 2002, à Salt Lake City, et elle fut derrière le banc en 1998 pour la première médaille olympique, lors de la conquête d’argent à Nagano. Sauvageau a également été la première analyste de hockey dans le cadre de La Soirée du hockey, à Radio-Canada, et la première femme à être entraîneuse dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec, en tant qu’adjointe de Gaston Therrien avec le Rocket de Montréal. Aujourd’hui, elle continue à s’impliquer dans le monde du hockey féminin en tant que directrice générale du programme des Carabins de l’Université de Montréal et avec le Centre 21-02, centre national de haute performance en hockey féminin situé à Montréal.

3. Hilda Strike

Hilda Strike a été une figure très importante pour l’olympisme québécois et canadien, mais très peu de gens la connaissent puisque ses exploits datent d’environ 90 ans. C’est elle qui a ouvert la voie pour les femmes dans le mouvement de l’olympisme. Le 2 août 1932, elle finit au deuxième rang en athlétisme aux 100 mètres aux Jeux olympiques de Los Angeles, derrière la Polonaise Stella Walsh. Mesurant 5 pieds 2 pouces avec un poids de 105,6 livres, Strike est celle qui a complété la course à relais du 4 fois 100 mètres lors des mêmes Jeux olympiques, permettant au Canada de finir avec l’argent, suivant les Américaines, qui remportaient l’or avec une différence d’un dixième de seconde! En 1980, lors d’une autopsie effectuée après le décès de Walsh, on apprend que celle-ci avait des chromosomes masculins. On remettra donc toujours en question la place d’Hilda Strike comme femme la plus rapide au monde, lors des JO, en 1932. Chose certaine, elle aura pavé la voie pour le mouvement de l’olympisme au Québec.

4. Sylvie Fréchette

Sylvie Fréchette est une figure marquante pour l’olympisme québécois et canadien. Son talent a été découvert très tôt par la défunte entraîneuse de nage synchronisée Julie Sauvé. En 1991, elle remporta sa première médaille d’or en championnat mondial. L’année suivante ne fut pas facile pour l’athlète québécoise, car, en plus d’avoir perdu son grand-père quelques jours avant le début des Jeux olympiques d’été de Barcelone, son conjoint s’est enlevé la vie. Fréchette a fait preuve de courage et de résilience et s’est quand même rendue aux JO, où elle remporta l’or en nage synchronisée solo. Rappelons qu’elle avait fini au deuxième rang, mais en raison d’une erreur d’une juge, l’équipe canadienne a contesté et a demandé une médaille d’or pour Sylvie Fréchette à la Fédération internationale de natation, un long combat contre le Comité international olympique. 16 mois plus tard, elle a reçu sa médaille d’or. En 1996, elle remporta l’argent en nage synchronisée en équipe. Fréchette fut une inspiration pour le monde entier et est un personnage important dans l’histoire de la nage synchronisée.

5. Hélène Pelletier

On ne peut se permettre d’ignorer la présence d’Hélène Pelletier dans le top 5 de ce palmarès. Elle représente le tennis non seulement au Québec, mais également outre-Atlantique. Pelletier a joué au tennis à une époque où ce sport était très peu développé au pays. Elle est, elle aussi, une véritable pionnière pour son sport. La native de Charlesbourg a été couronnée du titre de championne nationale à 12 reprises, mais son plus grand exploit fut réalisé en 1985. Sa partenaire de jeu en double, Jill Hetherington, et elle ont vaincu, à Miami, le duo composé de Martina Navratilova et Gigi Fernandez, deux des meilleures joueuses de leur époque. C’est notamment grâce à Hélène Pelletier que le Canada est devenu une référence en matière de développement chez les jeunes joueurs et joueuses de tennis. Aujourd’hui et depuis plus de 30 ans, Hélène Pelletier œuvre dans le monde des médias. En 1989, le Réseau des sports l’a embauchée comme journaliste et analyste des matchs de tennis. Elle est une sommité dans ses fonctions d’analyste, de par la grande qualité de son français et ses connaissances irréprochables. On peut également l’entendre à la radio au 98,5 FM.

6. Sylvie Bernier

Sylvie Bernier est, sans contredit, une figure importante dans l’histoire du sport québécois. On ne peut ignorer sa médaille d’or olympique le 6 août 1984, au tremplin du trois mètres des Jeux olympiques de Los Angeles. C’était la première médaille d’or olympique à saveur québécoise. Très humble, Bernier a continué de s’impliquer dans le milieu jusqu’aujourd’hui. Sa réussite aura inspiré une certaine Annie Pelletier, médaillée de bronze aux JO d’Atlanta en 1996, qui aura marqué de nombreuses plongeuses, comme Émilie Heymans et Jennifer Abel. Sylvie Bernier est une véritable inspiration pour la population québécoise et a sa place dans le haut de ce palmarès. Encore aujourd’hui, elle s’implique dans le monde du sport pour la prévention aux noyades et aux saines habitudes de vie chez les jeunes.

7. Myriam Bédard

Myriam Bédard fut une figure de proue pour le biathlon, un sport très peu pratiqué par les Canadiens. Elle a été la première au pays à remporter une édition de la Coupe du monde de biathlon, en 1991. Lors des Jeux olympiques d’hiver à Albertville en 1992, Bédard a fini sur la troisième marche du podium dans la discipline du 15 km. En 1994, lors des Jeux olympiques de Lillehammer, elle a remporté l’or en 15 km individuel et au sprint de 7,5 km. En coupe du monde, Bédard a triomphé à cinq reprises, remporté l’argent cinq fois et deux fois la médaille de bronze. À deux reprises, elle a fini deuxième mondiale. Bédard a aussi déjà occupé un siège important à l’Union internationale de biathlon.

8. Danielle Goyette

Danielle Goyette a connu une carrière exceptionnelle, et ce n’est pas pour rien qu’elle fut la première québécoise à être intronisée au Temple de la renommée du hockey, en 2017. Elle a figuré parmi l’équipe nationale pendant plus de 15 ans. Goyette a commencé à jouer au hockey à une époque où l’enjeu était le plaisir. En 171 matchs avec l’équipe nationale, elle a marqué 105 buts et récolté 113 mentions d’aides, pour une totalité de 228 points. Elle a remporté huit médailles d’or et une d’argent en championnats mondiaux. Aux Jeux olympiques, elle a remporté deux fois l’or (2002 et 2006) et une fois l’argent (1998). N’oublions pas qu’elle était adjointe au personnel d’entraîneurs à Vancouver et Sotchi, deux conquêtes de médaille d’or. Elle est également intronisée au Temple de la renommée de la IIHF. Actuellement, Mme Goyette est l’entraîneuse en chef des Dinos de l’université de Calgary depuis la saison 2007-2008.

9. Joannie Rochette

Lorsqu’on parle des Jeux olympiques de Vancouver de 2010, aux cours desquels les athlètes du Québec nous ont fait rayonner, un seul nom nous revient dans la tête parmi les femmes, et c’est celui de Joannie Rochette! Elle fut la chouchou du monde entier, notamment pour des performances remarquables, alors qu’elle fut championne canadienne de 2005 à 2010. De fait, lors des Jeux en sol canadien, Rochette nous a montré ce qu’est le courage et la détermination. Deux jours après la mort de sa mère, Joannie exécute son programme et remporte la médaille de bronze. Un moment marquant et inoubliable dans l’histoire du sport québécois. Toute la planète entière avait les yeux rivés sur Joannie Rochette. N’oublions pas que lors des JO de Turin, en 2006, elle avait terminé au 5e rang.

10. Chantal Machabée

Il était inévitable que Chantal Machabée fasse partie des dix premiers de ce groupe. C’est une femme exceptionnelle. Journaliste sportive depuis plus de 35 ans, elle fut la première employée et la première femme à lire un bulletin de nouvelles pour le Réseau des sports (RDS). Elle a subi critiques et menaces durant son parcours. Chantal est sur le beat du Canadien depuis 2011. Toute la population la connaît et a grandi avec elle au petit écran. C’est véritablement un monument du sport et des médias québécois, de par sa résilience, ses grandes connaissances sportives et sa personnalité si attachante. Elle représente un symbole pour tous les gens qui suivent le hockey au Québec.

11. Manon Rhéaume

Native de Beauport, Manon Rhéaume a brisé des plafonds de verre pour son sport. Au début des années 1990, elle fut la première femme à garder les buts dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec, avec les Draveurs de Trois-Rivières. Impressionnante lors d’un championnat du monde, Rhéaume n’a pas cessé de faire rêver les jeunes filles québécoises. En 1992, travaillant pour RDS lors du repêchage de la LNH, qui se tenait au Forum de Montréal, son chemin a croisé celui du directeur général du Lightning de Tampa Bay, Phil Esposito. Il l’a invitée au camp d’entraînement de son équipe, et le reste, c’est une histoire digne d’un film. Le 28 septembre 1992, Manon a joué un match avec le Lightning. Au cours de sa carrière, elle a remporté deux médailles d’or en championnat du monde et une médaille d’argent avec la première équipe canadienne olympique de hockey féminin, en 1998, à Nagano. Manon est une figure de proue dans l’histoire du hockey féminin puisque, pas longtemps après, sont arrivées Kim St-Pierre et Charline Labonté, qui ont connu des carrières remarquables.

12. France St-Louis

L’impact qu’a eu France St-Louis dans son milieu sportif est incommensurable. Véritable pionnière du hockey féminin, elle a commencé à jouer au hockey quand il n’y avait absolument rien pour les filles. Elle a joué dans l’uniforme d’Équipe Canada de 1990 à 1999, et en tant que capitaine de 1992 à 1994, en plus d’avoir été assistante-capitaine en 1997. St-Louis a remporté cinq médailles d’or en championnat et, en 1998, elle a fait partie de la première équipe olympique canadienne de hockey féminin lors des JO de Nagano. À cinq reprises (1988, 1990, 1991, 1997 et 1998), elle a reçu le titre de meilleure joueuse de son équipe en championnat canadien. Dans la Ligue de hockey féminine sur glace, elle a fini quatre fois (1991, 1992, 1993 et 1997) au sommet du classement des pointeuses du circuit. En 2014, St-Louis a été nommée à l’Ordre du hockey au Canada. N’oublions pas qu’elle a également joué à la crosse. En 1986 et en 1989, elle a participé à la Coupe du monde de crosse. Elle a remporté un championnat en 1989. St-Louis est toujours restée proche du hockey féminin et est une véritable légende de son sport, traçant la voie pour les Caroline Ouellette, Marie-Philip Poulin et compagnie.

13. Caroline Ouellette

Pour la 13ème position, on ne pouvait demander mieux que d’élire l’ex-joueuse Caroline Ouellette, arborant le numéro 13 sur son chandail avec l’équipe nationale, une ambassadrice hors-pair pour le hockey féminin. Elle a remporté quatre médailles d’or olympiques (2002, 2006, 2010 et 2014) ainsi que six médailles d’argent aux championnats mondiaux. Avec les défuntes Canadiennes de Montréal, elle a gagné quatre fois la Coupe Clarkson, sans oublier qu’elle a joué en division 1 dans la NCAA, à l’Université Minnesota-Duluth, avec laquelle elle a remporté le championnat du circuit universitaire américain en 2003. Caroline Ouellette a été une des meilleures joueuses de sa génération et, encore aujourd’hui, elle demeure présente dans le hockey féminin. Elle est entraîneuse-chef des Stingers de l’Université Concordia et tient des camps de hockey pour s’impliquer auprès des filles dans le hockey mineur. Caroline Ouellette est une ambassadrice exceptionnelle pour le hockey féminin.

14. Kim St-Pierre

La présence de Kim St-Pierre dans le top 15 était inévitable. Gardienne de but exceptionnelle, St-Pierre a remporté trois médailles d’or olympiques (2002, 2006 et 2008) ainsi que cinq médailles d’or et quatre médailles d’argent en championnats mondiaux. Elle est une pionnière pour les gardiennes de but et la continuité de ce qu’a amorcé Manon Rhéaume au début des années 1990. Lors d’une séance d’entraînement des Canadiens de Montréal à l’Auditorium de Verdun, en 2008, Kim a remplacé Carey Price et a fait face aux tirs des joueurs du CH! Elle a marqué la vie de plusieurs jeunes québécoises. En 2020, elle a été la première gardienne de but à être intronisée au Temple de la renommée du hockey.

15. Marie-Philip Poulin

Lorsque nous parlons d’une joueuse qui a marqué l’histoire de son sport en peu de temps, le nom de Marie-Philip Poulin nous revient toujours à l’esprit. La Beauceronne d’origine a connu un début de carrière international fulgurant. À l’âge de 18 ans, elle prenait déjà part à ses premiers Jeux olympiques et marquait les deux buts du Canada dans une victoire de 2-0 contre les États-Unis. Lors de la finale à Sotchi, en 2014, elle a marqué les buts égalisateur et gagnant, en prolongation. Poulin est une meneuse et a marqué des buts importants. Elle a également remporté l’argent à PyeongChang, en 2018. À son palmarès, s’ajoutent également une médaille d’or, six d’argent et une de bronze en championnats mondiaux.

16. Nathalie Lambert

Nathalie Lambert est une véritable légende de l’olympisme québécois et canadien. Elle est une pièce marquante dans l’histoire du patinage de vitesse. Lambert a remporté le bronze au relais en équipe aux Jeux olympiques de Calgary, en 1988. Toujours au relais en équipe, la native du plateau Mont-Royal a fini sur la première marche du podium en 1992, à Albertville. Lors des JO de Lillehammer, en 1994, à deux reprises, elle a conquis la médaille d’argent. C’est surtout en championnats mondiaux que Nathalie Lambert a fait sa marque, en remportant deux fois la médaille d’or en 1991 et 1993 et à trois reprises en 1994. Elle a aussi gagné trois médailles d’argent et une médaille de bronze, tout en ayant fracassé quatre records mondiaux. Elle siège également dans un comité à l’Union internationale de patinage.

17. Isabelle Charest

Une autre qui a connu une carrière remarquable en patinage de vitesse, c’est Isabelle Charest. Aux Jeux olympiques de 1994, à Lillehammer, elle a remporté la médaille d’argent aux 3000 m relais en équipe. Dans la même discipline, en 1998 et 2002, Charest a fini sur la troisième marche du podium. En championnats mondiaux, elle a récolté trois médailles d’or, deux médailles d’argent et de bronze. En 1997, elle a été intronisée au Temple de la renommée de Patinage de vitesse du Canada. Aujourd’hui, pour le gouvernement de la Coalition avenir Québec, Mme Charest est la ministre déléguée à l’éducation et s’occupe du volet sports et loisirs.

18. Catherine Raiche

Catherine Raiche a un parcours hors du commun. Celle qui a étudié en droit a toujours été une grande passionnée de sport, et surtout de football. Elle a amorcé sa carrière sportive avec les Alouettes de Montréal, avec qui, pendant deux ans, elle a été coordonnatrice de l’administration football et assistante au directeur général. En 2017, Raiche s’est jointe aux Argonauts de Toronto. Puis, depuis 2019, elle travaille dans la NFL, avec les Eagles de Philadelphie.

19. France Margaret Bélanger

France Margaret Bélanger occupe les fonctions de vice-présidente exécutive et cheffe des affaires commerciales pour le Club de hockey Canadien. Elle est celle qui accompagne le propriétaire et chef de la direction de l’équipe, Geoff Molson, dans les réunions des gouverneurs de la Ligue nationale de hockey. Elle a déjà représenté le Groupe Gillett lors de la vente de l’équipe, en 2009, et la famille Saputo, quand l’Impact de Montréal a fait son entrée dans la Major League Soccer. France Margaret Bélanger siège également sur le Comité exécutif d’inclusion de la LNH. Elle représente une figure importante dans le jargon sportif québécois et du hockey de la Ligue nationale de hockey.

20. Claudine Douville

Claudine Douville est une voix très importante dans le sport québécois. Depuis plus de 35 ans, elle œuvre dans le milieu, à titre de commentatrice et journaliste sportive. Ayant commencé sa carrière à TVSQ et maintenant à RDS depuis 1989, Claudine a décrit au-delà de 45 sports, passant du mini-putt au soccer, jusqu’à même commenter du hurling! N’oublions pas qu’elle a déjà monté le Kilimandjaro et a fait de nombreuses aventures exceptionnelles. Elle est une véritable pionnière pour les journalistes sportives, par sa polyvalence et la qualité irréprochable de son français.

21. Émilie Castonguay

Le nom d’Émilie Castonguay ne pouvait passer sous le silence dans ce palmarès. L’agente du premier choix au dernier repêchage de la Ligue nationale de hockey, Alexis Lafrenière, est la seule femme au Canada et la deuxième en Amérique du Nord à être certifiée agente de joueurs par la LNH. N’oublions pas qu’elle a déjà été joueuse de hockey au niveau universitaire division 1 de la NCAA, à l’Université du Niagara.

22. Marie-Ève Dicaire

Quand nous pensons à la boxe féminine, un gros nom nous revient toujours en tête, et c’est celui de Marie-Ève Dicaire, une personnalité si attachante que toute la population l’adore. Elle est championne des poids super-mi-moyens de l’IBF et affrontera Clarissa Shields le 5 mars prochain, au Michigan. D’ailleurs, les titres de l’IBF, de la WBA Super championne, du WBC et de la WBO seront en jeu. C’est le combat d’une vie que mènera la boxeuse native de St-Eustache, qui reste invaincue en 17 combats. Elle ne cesse d’impressionner le monde entier.

23. Émilie Heymans

Une autre athlète olympique qui a connu une belle carrière est Émilie Heymans. Celle-ci a participé à quatre Jeux olympiques (2000, à Sydney, 2004, à Athènes, 2008, à Beijing et 2012, à Londres) et c’est une véritable inspiration. À Sydney, au tremplin du 10 mètres en synchro, elle a terminé sur la deuxième marche du podium. Dans la même discipline à Athènes, elle a décroché le bronze. En 2008, Heymans a remporté la médaille d’argent au tremplin de 10 mètres et, à ses derniers Jeux à Londres, en 2012, elle a terminé avec la médaille de bronze au 3 mètres. Une carrière extraordinaire.

24. Isabelle Brasseur

Quand nous pensons à une figure importante du patinage artistique au Québec, nous ne pouvons ignorer le nom de la Johannaise Isabelle Brasseur. Elle a été une véritable pionnière pour le patinage artistique en couple. En 1989, elle a remporté son premier titre national, en compagnie de son partenaire Lloyd Eisler. Avec lui, elle a gagné cinq titres nationaux. Aux Jeux olympiques d’Albertville, en 1992, elle a décroché la médaille d’argent. En 1993, Eisler et Brasseur ont été sacrés champions du monde à Prague. Brasseur a été intronisée au Temple de la renommée du sport canadien en 1996, au Temple de la renommée de Patinage Canada en 2000 et au Temple de la renommée olympique canadien en 2001. Le Colisée de St-Jean-sur-Richelieu porte d’ailleurs son nom.

25. Julie Gosselin

On ne pouvait ignorer le nom de Julie Gosselin, première présidente de l’histoire de SPORTSQUÉBEC, qui a comme mission de défendre les intérêts des fédérations sportives québécoises, tant au niveau provincial qu’au niveau fédéral. Elle a déjà travaillé à RDS, au niveau des relations publiques, dans le passé. Gosselin est aussi vice-présidente de Baseball Québec. On l’a entendue à de nombreuses reprises pendant la pandémie défendre les intérêts de la population pour que le sport et l’activité physique soient reconnus comme un besoin essentiel.

Mentions honorables

Offrons des mentions honorables à Mélodie Daoust (hockey), Aleksandra Wozniak (tennis), Jacqueline Gareau (athlétisme), Nancy Drolet (hockey), Sonia Denoncourt (arbitrage de soccer), Tania Vicent (patinage de vitesse courte piste), Kim Clavel (boxe) et Marianne St-Gelais (patinage de vitesse courte piste), ainsi que Geneviève Jeanson (cyclisme) et Eugénie Bouchard (tennis) qui sont des personnalités toutes aussi importantes pour le sport québécois que celles dans le palmarès.

Soulignons également Femme d’hockey d’Isabelle Éthier, directrice du marketing de la Ligue de hockey Midget AAA du Québec, Geneviève Tardif, du podcast Elles brillent, et Kevin Raphaël, avec sa balado Sans restriction, qui font un boulot colossal pour promouvoir le sport féminin. Je suis fier de pouvoir joindre ma voix à la leur pour que nous puissions continuer d’avancer. Nous ne sommes pas des concurrents, mais bien des alliés. Nous avançons dans la même direction.

Nous pouvons être fiers de nos personnalités féminines québécoises dans le monde du sport et il faut continuer à les encourager. Ayons de la reconnaissance et de la gratitude pour elles.

Bonne journée internationale du sport féminin!

Tristan Mac

Passionné de communication et de radio, Tristan œuvre dans le monde du sport depuis quelques années. Il est également édimestre surnuméraire au 98,5 FM et animateur de sport à CKVL 100,1 FM. Il s'implique aussi dans les communications pour les équipes sportives du Cégep André-Laurendeau. Il souhaite ardemment une plus grande couverture du sport féminin.

9 réflexions sur “Top 25 des femmes de sport québécoises les plus marquantes

  • 25 janvier 2021 à 09:55
    Permalien

    Les sœurs Dufour-Lapointe? Les trois sœurs sur le
    Podium en même temps à Val St-Come, on reverra jamais ça! Femmes fortes, entrepreneurs, médaillés olympiques, elles auraient amplement leur place.

    Répondre
  • 25 janvier 2021 à 15:01
    Permalien

    Mention spéciale à Cindy Ouellet qui a participé à un nombre impressionnant de Jeux Para-Olympiques, et ce, dans deux sports différents. Et qui en redonne tellement à la communauté! Entre autres avec son livre en collaboration avec Sport’Aide!

    Répondre
  • 25 janvier 2021 à 16:55
    Permalien

    Où sont Guylaine Demers? Manon Simard? Sylvie Béliveau? Chantal Lachance? Guylaine Bernier? Guylaine Dumont? Mélanie Turgeon? Chantal Machabée? Cindy Ouellet? Karen Paquin?

    Répondre
    • 25 janvier 2021 à 17:47
      Permalien

      Et Marie-José Tutcotte de Radio-Canada ? Une des pionnières en journalisme sportif féminin…

      Répondre

Laisser un commentaire