Coupe du monde : le groupe E est-il vraiment celui de la mort?

L’Espagne a soulevé le trophée en 2008 et 2012, tandis que l’Allemagne a fait de même en 2014. Crédit : Fauzan Saari / Unsplash

Avec la présence de l’Espagne et de l’Allemagne, il est amplement légitime de dire que le groupe E est celui de la mort. Or, y a-t-il vraiment un suspens quant à l’identité des deux nations qui passeront au tour suivant ? Le Japon a une équipe décente, mais à moins d’une grosse surprise, il ne terminera pas devant ses adversaires européens, ce qui est encore moins probable pour le Costa Rica.

Espagne

L’Espagne est une grande nation de football, mais ils ne sont plus au niveau de leur triplé d’il y a 10 ans. Remontons en 2012 pour un bref instant, alors que La Roja était à l’apogée de sa gloire. Elle venait de remporter coup sur coup, l’Euro 2008, la Coupe du monde 2010 ainsi que l’Euro 2012 et comptait sur une génération dorée bourrée de talent. On y retrouvait entre autres Xavi, Andrés Iniesta, Carles Puyol, Iker Casillas, Xabi Alonso et même les jeunes Sergio Ramos, Gerard Piqué et Sergio Busquets. Seuls ces trois derniers sont encore actifs en Europe, mais il n’y a que l’expérimenté milieu de terrain, Busquets (34 ans – FC Barcelone), qui pourrait jouer des minutes dans la compétition.

Certes, les Espagnols n’ont plus l’effectif incroyablement étoffé et balancé de l’époque, mais ils possèdent tout de même de jeunes pépites déjà bien implantées dans leurs clubs respectifs, ainsi que des vétérans qui s’accrochent. Autre Busquets, il y a Jordi Alba (33 ans – FC Barcelone), Dani Carvajal (30 ans – Real Madrid), César Azpilicueta (33 ans – Chelsea) et Koke (30 ans – Atlético Madrid). Ceux-ci ne sont pas du tout assurés d’avoir un poste de titulaire, mais auront tout de même un rôle vital au sein du groupe, de par leur leadership. Pour ce qui est des jeunots, l’Espagne dispose d’une très belle pépinière avec les deux plus récents gagnants du trophée Raymond Kopa, qui récompense le meilleur joueur de 21 ans et moins sur la planète soccer. Les deux milieux de terrain du FC Barcelone, Pedri (19 ans) et Gavi (18 ans) sont les derniers récipiendaires de ce prix, l’ayant remporté en 2021 et 2022 respectivement. Le cas de Pedri est particulièrement intéressant, puisqu’il avait remporté le titre de meilleur jeune joueur de l’Euro 2020 après n’avoir manqué que quelques petites minutes d’action sur le tournoi complet.

Bien entouré dans l’entrejeu espagnol par notamment Rodrigo (Rodri) Hernández (26 ans — Manchester City) ou encore Busquets, Pedri est un véritable poumon pour La Roja, lui qui peut couvrir beaucoup de terrain et courir plusieurs kilomètres à chaque partie. Alors que Rodri et Busquets occupent plus un rôle défensif, Pedri appuie donc plus l’attaque et agit comme principal vecteur de transmission du ballon. Il excelle dans la distribution de passes et le contrôle de balle et se doit donc d’être considéré comme un joueur crucial de cette sélection. Rodri est également essentiel à cette équipe grâce à la stabilité et l’aspect physique qu’il amène devant la défense.

Pour ce qui est de cette dernière justement, elle a certes perdu de son lustre, ne pouvant plus compter sur les Ramos, Puyol ou Piqué, mais offre tout de même un bon mélange d’expérience et de jeunesse. Les latéraux Jordi Alba et Dani Carvajal sont des titulaires de longue date pour l’Espagne, tandis qu’Éric Garcia (21 ans — FC Barcelone) et Pau Torres (25 ans — Villareal) en seront à leur première Coupe du monde en charnière centrale. Ils peuvent aussi compter sur Aymeric Laporte (28 ans — Manchester City) à l’arrière, qui possède la nationalité espagnole. Ce dernier n’est pas dans la meilleure des formes présentement, ce qui laisse planer un doute dans cette défense centrale inexpérimentée.

La situation des gardiens de but est également problématique. Le gardien espagnol ayant la plus grande renommée dans le monde du ballon rond, c’est évidemment David de Gea (31 ans – Manchester United). Cependant, celui-ci ne semble pas être dans les bonnes grâces du sélectionneur, Luis Enrique, tout comme Kepa Arrizabalaga (28 ans – Chelsea), les deux ne figurant même pas sur la liste provisoire d’Enrique pour cette Coupe du monde. Le poste de portier incombera donc soit à Unai Simón (25 ans – Athletic Club), Robert Sánchez (24 ans – Brighton) ou David Raya (27 ans – Brentford). Sans rien enlever à ces trois cerbères, l’Espagne ne peut pas se vanter d’avoir la même assurance que d’autres nations devant les buts (comme l’Allemagne par exemple).

Un autre bémol qu’il faut souligner chez La Roja, c’est le manque de profondeur à l’attaque. D’abord, l’avant-centre de prédilection pour les Espagnols, Álvaro Morata, s’est blessé assez sérieusement il y a quelques jours. À moins d’un miracle, Luis Enrique devra donc trouver d’autres alternatives pour son attaque. Or, les attaquants de pointe naturels ne courent pas les rues dans cet effectif espagnol. Enrique optera donc peut-être pour un schéma offensif moins conventionnel avec un faux numéro 9. La bonne nouvelle c’est que le talent offensif espagnol est bien présent. Les Marco Asensio (26 ans — Real Madrid), Dani Olmo (24 ans — Leipzig), Ferran Torres (22 ans — FC Barcelone) et Pablo Sarabia (30 ans — PSG) notamment, devront joindre leurs forces pour marquer des buts. Il sera aussi très intéressant de voir à l’œuvre une autre jeune pépite barcelonaise, Ansu Fati (20 ans — FC Barcelone). Ayant eu un début de carrière absolument phénoménal, Fati est plus refroidi cette saison. Une chose est certaine, si la délégation barcelonaise (Pedri, Gavi, Ansu Fati, Ferran Torres, Jordi Alba, Busquets, Garcia) performe bien, l’Espagne devrait bien se porter.

La Roja devra continuer sur sa lancée de l’Euro 2020 (joué en 2021). En effet, l’Espagne s’était rendue en demi-finales de la compétition contre l’Italie et avait essuyé la défaite aux tirs au but. L’Espagne n’est peut-être pas parmi les plus gros prétendants de ce tournoi, comme le sont le Brésil, la France ou l’Angleterre, mais elle n’est certainement pas loin derrière. Le sélectionneur Luis Enrique a déjà offert gloire et prestige au FC Barcelone lorsqu’il dirigeait le club catalan. Il ne lui reste plus qu’à faire de même avec la sélection nationale. Ce serait au grand bonheur des partisans espagnols, qui attendent depuis 2012 de scander Vamos España encore une fois.

Classement FIFA actuel : 7e

Joueur à surveiller : Pedri

Costa Rica

Il y a bien moins de choses à dire sur le Costa Rica que sur l’Espagne, l’intention n’étant pas du tout de rabaisser la nation d’Amérique centrale. Celle-ci possède tout simplement beaucoup moins de profondeur et de talent. Effectivement, selon Transfermarkt, la valeur monétaire de la somme de tous les joueurs costaricains s’élève à un très maigre 7,08 millions d’euros. Il s’agit de la pire valeur monétaire parmi toutes les formations présentes à cette Coupe du monde. Même lorsqu’on les compare à des nations de plus bas calibre, comme l’Arabie Saoudite (groupe C), l’Australie (groupe D) ou le Qatar (groupe A); le Costa Rica se situe très loin derrière aux au niveau monétaire. Il est important de mentionner que le gardien de but, Keylor Navas (35 ans – PSG) n’est pas dans la liste du Costa Rica de Transfermarkt, lui qui est évalué à 6M€, ce qui augmente légèrement la valeur de la sélection. En revanche, la valeur monétaire ne définit aucunement une équipe. Le Costa Rica n’est vraiment pas le pays le plus médiatisé sur la planète soccer, ce qui peut faire en sorte que l’on sous-estime certains joueurs. De plus, ils figurent au 31e rang du classement FIFA et prendront part à leur sixième Coupe du monde, des faits d’armes assez surprenants.

Si l’on revient à Navas, il a été absolument phénoménal pour sa sélection lors de la Coupe du monde 2014, leur permettant d’atteindre les quarts de finale du tournoi. Il avait livré des performances fantastiques en effectuant plusieurs gros arrêts tout au long de la compétition. Le Real Madrid, grandement impressionné, l’avait alors signé. Quelques années plus tard, Keylor Navas quitte Madrid avec trois titres de Ligue des Champions et un championnat d’Espagne. En 2019, il quitte pour le PSG et remporte deux titres de Ligue 1 à Paris. Malheureusement pour lui, depuis l’arrivée de Gianluigi Donnarumma au PSG, il est presque toujours cloué au banc en tant que deuxième gardien du club. Il demande à être transféré, mais aucun transfert n’a pu être effectué cet été.

Donc, le fait que leur unique joueur étoile ne joue pas et qu’il commence la Coupe du monde avec absolument aucun rythme n’inspire certainement rien de bon pour les Costaricains. Les deux vétérans Celso Borges (34 ans – Alajuense) et Bryan Duiz (37 ans – Alajuense), qui étaient présents en 2014, reviendront eux aussi pour une dernière fois en sélection nationale. Bref, en se retrouvant dans un groupe avec l’Espagne, l’Allemagne et le Japon, les carottes sont cuites d’avance pour ceux-ci.

Classement FIFA actuel : 31e

Joueur à surveiller : Keylor Navas

Allemagne

Si l’Espagne a connu sa période de gloire entre 2008 et 2012, c’est encore plus récent pour l’Allemagne. Grands vainqueurs de la Coupe du monde 2014 disputée au Brésil, ils étaient au sommet du monde il y a huit ans, ayant même explosé les Brésiliens 7 à 1 en demi-finale. Or, ils sont vite redescendus de leur nuage en 2018, n’étant même pas en mesure de passer les phases de groupe. Alors, quelle version de la Mannschaft aurons-nous droit au Qatar ? Une Allemagne qui compte dans ses rangs de nouveaux visages, des vétérans de 2014 ainsi que des joueurs présents en 2018, qui ont progressé depuis. Parmi tout ce beau monde, on peut identifier de grandes forces et certaines faiblesses, tout comme l’Espagne. Le gros enjeu de ce groupe est sans aucun doute la première place du groupe, qui se jouera très probablement entre les deux sélections européennes. La rencontre Espagne — Allemagne du 27 novembre sera certainement l’un des plus gros chocs de la phase préliminaire.

L’une des faiblesses allemandes se retrouve du côté de la défense. Contrairement à l’Espagne, l’Allemagne n’a pas autant de solidité sur les côtés de la défense. Effectivement, sans être mauvais, les latéraux Thilo Kehrer (26 ans —West Ham) et David Raum (24 ans —Leipzig) ne sont pas les options les plus convaincantes pour une Allemagne qui cherche à être dominante sur les flancs. Pour ce qui est du défenseur droit, Lukas Klostermann (26 ans —Leipzig), il se remet d’une blessure. L’intouchable Antonio Rüdiger (29 ans —Antonio Rüdiger) aura certainement sa place dans la charnière centrale tandis que Nicklas Süle (27 ans —Dortmund) devrait être son acolyte. De plus, la profondeur défensive n’est pas incroyable, malgré qu’on y retrouve Nico Schlotterbeck (22 ans —Dortmund), entre autres. Il sera intéressant de voir si le sélectionneur Hansi Flick optera pour une défense à trois, un dispositif ayant déjà été utilisé par Flick lors des qualifications. On pourrait donc voir une défense composée de Rüdiger, Süle et Klostermann/Schlotterbeck. Cela permettrait d’insérer plus de milieux de terrain dans la formation, une position bien nantie chez les Allemands.

L’une des faiblesses de la Mannschaft est semblable à celle de leurs adversaires espagnols. Rappelons que ces derniers sont privés de leur attaquant de pointe, Álvaro Morata. Du côté allemand, le problème n’est pas l’indisponibilité d’un joueur, mais plutôt un doute sur l’efficacité de l’attaquant. Celui-ci se nomme Timo Werner (26 ans) et il est capable du meilleur comme du pire. Après un séjour difficile à Chelsea la saison dernière, il connaît un début de campagne convenable avec Leipzig, sans être électrisant. Il est pratiquement le seul avant-centre naturel de l’Allemagne, il se doit donc d’offrir de bonnes courses à ses partenaires et d’être décisif devant le but. S’il n’arrive pas à performer selon les attentes, Flick devra se tourner vers un nouveau schéma offensif, un peu comme l’Espagne. Tout comme Enrique, Hansi Flick est un sélectionneur de grande renommée qui apporte un vent de fraîcheur aux Allemands, eux qui étaient sous la gouverne de Joachim Löw depuis 2006. Flick a pris les rênes de la sélection allemande en 2021, après une saison de rêve en 2020 où il a offert un sextuplé au Bayern.

Si tel est le cas, ce ne devrait pas être si problématique, car les Leroy Sané (26 ans – Bayern Munich), Serge Gnabry (27 ans – Bayern Munich), Kai Havertz (23 ans – Chelsea), Thomas Müller (33 ans – Bayern Munich) et Jamal Musiala (19 ans – Bayern Munich) sont en mesure de générer énormément d’occasions en attaque. Ceux-ci peuvent apporter vitesse, finition, technique, qualité de passe et de bons tirs, des éléments qui en font une attaque variée et alléchante, malgré l’absence d’un attaquant de pointe (dans le cas où Werner n’est pas titulaire). Jamal Musiala est un cas très intéressant, tout jeune, il dynamite déjà les défenses avec le Bayern Munich cette saison. En effet, il compte 11 buts et 4 passes décisives en 11 matchs de Bundesliga jusqu’à maintenant cette saison. Son poste de titulaire n’est pas totalement assuré avec l’Allemagne, mais une chose est sûre, il pourrait véritablement se révéler au monde entier grâce à cette Coupe du monde.

Il faut absolument parler du milieu de terrain de l’Allemagne, qui est presque sans failles. Joshua Kimmich (27 ans – Bayern Munich) possède une relance phénoménale, très précieuse en situation de transition vers l’avant. Si quelqu’un peut bien alimenter cette attaque mentionnée plus haut, c’est bien lui. Véritable maestro, il est aussi très habile en contrôle de ballon. Son comparse à Munich, Leon Goretzka (27 ans – Bayern Munich), assure la solidité de l’entrejeu allemand de par son physique franchement impressionnant. Celui-ci peut aussi contribuer offensivement tout comme İlkay Gündoğan (32 ans – Manchester City), qui pourrait se retrouver au poste de remplaçant, malgré ses qualités évidentes. Sans oublier l’icone madrilène, Toni Kroos (32 ans – Real Madrid), grand cadre de l’équipe d’Allemagne depuis des années déjà. Cela montre la profondeur et le talent contenu dans cet axe allemand, auquel on peut ajouter Musiala et Havertz qui évoluent un peu plus haut sur le terrain (milieux offensifs).

Finalement, qui sera le gardien partant pour la Mannschaft? Le héros de 2014 et capitaine de l’équipe d’Allemagne, Manuel Neuer (36 ans – Bayern Munich) est toujours indisponible en raison d’une blessure à l’épaule, sa présence au Mondial est donc incertaine. Par chance, l’Allemagne est une pépinière de gardiens talentueux. Effectivement, elle compte aussi l’excellent Marc-André Ter Stegen (30 ans – FC Barcelone) dans son effectif. Ce seront probablement les petits détails qui départageront l’Allemagne et l’Espagne. L’une de ces choses qui pourraient faire la différence, c’est justement le poste de gardien de but. De ce côté là, il n’y a aucun doute, l’avantage va à l’Allemagne.

Classement FIFA actuel : 11e

Joueur à surveiller : Jamal Musiala

Japon

Avec les deux géantes nations que sont l’Allemagne et l’Espagne, il est normal de penser que le groupe E est le groupe de la mort. On peut tout de même voir cela d’une autre façon. En effet, un véritable groupe de la mort ne pourrait-il pas être un groupe où les quatre équipes ont une chance de passer à la ronde éliminatoire? Un peu comme le groupe F (Belgique, Croatie, Maroc et Canada) qui sera le prochain auquel nous nous attaquerons. Revenons donc au Japon; qui n’est pas une équipe à prendre à la légère. Malheureusement pour eux, ils n’ont pas bénéficié d’un tirage avantageux. Les Samouraïs Bleus possèdent un effectif moins talentueux et diversifié que l’Allemagne ou l’Espagne, mais peuvent tout de même compter sur des ressources intéressantes.

Il ne faudrait pas passer sous le silence les talents offensifs que détiennent Daichi Kamada (26 ans – Francfort) et Takumi Minamino (27 ans – AS Monaco). Kamada a été une pièce essentielle lors de la conquête de la Ligue Europa par Francfort la saison dernière. Cette saison, le milieu offensif est en très grande forme, il totalise 12 buts et 3 passes décisives en 20 matchs de club, toutes compétitions confondues. Il sera fort probablement le moteur de cette attaque japonaise. Pour ce qui est de Minamino, l’ancien joueur de Liverpool n’est pas aussi productif en club que Kamada. Ses habiletés peuvent tout de même s’avérer très utiles au Japon, notamment dans la circulation du ballon. Il faut aussi mentionner Takefusa Kubo (21 ans – ailier droit – Real Sociedad), Wataru Endo (29 ans – milieu défensif – Stuttgart) et Takehiro Tomiyasu (23 ans – arrière droit – Arsenal). Ceux-ci sont tous des joueurs ayant la capacité d’effectuer de grosses actions déterminantes au cours d’une partie. Ces divers joueurs leur donnent clairement le statut de favoris contre le Costa Rica.

De plus, la sélection japonaise n’est pas inconnue du succès dans les dernières années, elle a en effet remporté la Coupe d’Asie de l’Est de football en 2022 et est parvenue en finale de la Coupe d’Asie des nations en 2019. Le tirage est bien dommage pour eux qui aurait très bien pu passer en huitièmes de finale dans un groupe moins complexe. Cela dit, rien n’est joué, les Samouraïs Bleus ont l’étoffe pour surprendre l’Allemagne ou l’Espagne. Or, si la logique footballistique est respectée, le Japon finira troisième du groupe devant le Costa Rica. À moins que les dieux du soccer n’aient d’autres plans…

Classement FIFA actuel : 24e

Joueur à surveiller : Daichi Kamada

Calendrier des matchs du groupe E
  • 23 novembre : Allemagne vs Japon
  • 23 novembre : Espagne vs Costa Rica
  • 27 novembre : Japon vs Costa Rica
  • 27 novembre : Espagne vs Allemagne
  • 1er décembre : Japon vs Espagne
  • 1er décembre : Costa Rica vs Allemagne

Ma prédiction
  1. Allemagne
  2. Espagne
  3. Japon
  4. Costa Rica

Olivier Prince-Groleau

Grand fan de sport, surtout le hockey et le soccer, Olivier est un grand sportif de salon et ne s'en cache pas. Ce dernier regarde énormément de faits saillants des matchs qui l'intéresse sur YouTube, s'en est presque maladif. Celui que l'on surnomme OPG adore consommer du sport, mais aussi en faire et là on ne parle pas d'aller au gymnase, mais plutôt de jouer à un sport concrètement. En effet, il pratique le hockey depuis l'âge de 6 ans et il fait également du soccer/futsal depuis l'âge de 8 ans.  Les grands évènements sportifs comme les Olympiques, la Coupe du Monde ou encore les séries éliminatoires de la LNH sont de véritables sources de plaisir pour lui. Bref, un vrai sportif dans l'âme et dans le corps!

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