La COVID-19 perturbe le Mondial de handball

Un nouveau forfait bouleverse le déroulement du Championnat du monde masculin de handball, qui se déroule du 13 au 31 janvier en Égypte. Photo : Fédération internationale de handball.

La sélection masculine du Cap-Vert est contrainte de faire ses valises en raison de cas positifs à la COVID-19 dans son effectif. L’équipe de l’archipel ouest-africain doit quitter l’Égypte, où se déroule le Championnat du monde masculin de handball.

L’équipe capverdienne a vu son rêve freiner net, après seulement un match, par le coronavirus. Le Cap-Vert ne peut plus poursuivre la compétition, à cause de deux cas de COVID-19 déclarés en son sein. Arrivé avec un effectif réduit pour son premier Championnat du monde de handball, il ne compte plus que neuf joueurs. Or, conformément au règlement de la Fédération internationale de handball (FIH), pour ce Mondial, une sélection doit être composée de 11 joueurs (10 joueurs et un gardien) au minimum. La sélection capverdienne a donc décidé de quitter la compétition, après son seul match joué contre la Hongrie (défaite de 34-27). L’équipe perd par forfait le reste de ses matchs dans le tour préliminaire (10-0).

Les mondialistes marchent sur des œufs

Outre les adversaires directs, le SARS-CoV-2 est le principal adversaire de la compétition. La Hongrie, qui a affronté le Cap-Vert pour son entrée en lice, voit planer sur elle l’épée de Damoclès. Un cas a également été décelé au sein de la formation danoise. Emil Jakobsen, déclaré positif, a été placé en isolement conformément au protocole en vigueur. Les équipes présentes en Égypte marchent sur des œufs. Pour cause, aucune d’elles n’est à l’abri d’une éclosion de COVID-19 dans son effectif.

Avant le retrait du Cap-Vert, les États-Unis et la République Tchèque avaient renoncé au Mondial en raison de plusieurs cas déclarés au sein de leur effectif. Le 27e Championnat du monde masculin de handball est donc le premier à se jouer avec 32 sélections nationales.

Benoît Dosseh

Benoît Dosseh a une passion pour le sport. Il s’est essayé au basketball, au volleyball, à l’athlétisme et au soccer de quartiers (Côte d’Ivoire et Togo), notamment. Après un passage au Collège de Rosemont en Arts, lettres et communication, option médias, il poursuit sa formation en journalisme à l’UQAM. Il a collaboré avec différents médias dont le magazine estudiantin L’Apostrophe.

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