Les mal-aimés du tournoi

Selon les experts hockey, les chances de voir la Lettonie, l’Allemagne, la Norvège ou la Suisse remporter le Championnat du monde de hockey junior, à Göteborg en Suède, sont très minces. Le tournoi étant à nos portes, c’est maintenant l’heure d’un tour d’horizon des équipes négligées de ce festif tournoi.

Les quatre nations totalisent un maigre total d’une seule médaille depuis la création du tournoi, en 1977. Cette médaille a été obtenue par la Suisse en 1998, à Helsinki en Finlande, alors que le pays a décroché la médaille de bronze. C’est le gardien David Aebischer qui a mené les Suisses vers leur seule médaille avec des performances stupéfiantes, lui permettant de remporter le trophée remis au meilleur gardien du tournoi.

Du pain sur la planche

C’est sans le jeune défenseur étoile, Lian Bichsel, que la Suisse se prépare à affronter la Slovaquie (27 décembre). Le choix de premier tour des Stars en 2022 a décidé de ne pas se joindre à ses compatriotes suisses par peur de ne pas bien s’inclure dans son nouveau club, le Rogle BK d’Angelholm. Le pays du chocolat Lindt devra donc miser sur un gros tournoi du défenseur, Rodwin Dionicio, qui est le seul joueur de l’équipe actuellement repêché par une équipe de la LNH. Parmi les autres joueurs de la formation de Marcel Jenni, on y trouve le fils d’un ancien gardien du CH. Ewan Huet, fils de Cristobal Huet et gardien pour les Pats de Régina en WHL, en est à sa première présence au Championnat du monde de hockey junior et tentera d’aider son équipe à remporter au moins une rencontre dans le tournoi.

Une surprise norvégienne?

Après près de dix ans d’absence, la Norvège est de retour dans la meilleure division junior. Si la Norvège n’a pas été en mesure de demeurer dans la division supérieure deux années consécutives et bien cette année peut être différente. Les faibles formations des trois autres équipes pourraient jouer en faveur des Norvégiens, grâce à leur arme secrète. On dit secrète, mais Michael Brandsegg-Nygård est bien connu des recruteurs. Le natif d’Oslo est l’un des meilleurs espoirs en vue du prochain repêchage de la LNH et s’il performe au niveau des attentes, la Norvège pourrait même jouer un match supplémentaire. En effet, la Norvège n’a qu’à battre la Suisse lors de leur affrontement et sa place est quasi assurée.

Continuer sur sa lancée

Après avoir passé 4 ans dans la division 1A, de 2016 à 2019, l’Allemagne semble avoir fait sa place dans la meilleure division. Afin de continuer sur cette lancée, l’Allemagne devra compter sur de bonnes performances de Julian Lutz. Le choix de deuxième ronde des Coyotes en 2022 est toujours à son meilleur lorsqu’il défend les couleurs de son pays et cela devra continuer cette année s’il veut permettre à son d’équipe d’atteindre les quarts de finale pour la quatrième année consécutive. Il sera accompagné, pour accomplir sa mission à l’attaque, du choix de cinquième ronde des Red Wings en 2023, Kevin Bicker et du défenseur, Norwin Panocha, choix de septième tour des Sabres et joueur des Saguenéens de Chicoutimi.

Une attaque sous-estimée

Il n’y a pas beaucoup d’attentes concernant la Lettonie. Le pays s’est sauvé de la relégation l’an dernier en battant l’Autriche lors des rencontres de relégation et les experts hockey pensent encore que le scénario va se répéter pour les Lettons. Malgré tout, la formation compte quelques attaquants intéressants. Tout d’abord, Sandis Vilmanis, choix de cinquième ronde des Panthers, connait une bonne saison en OHL avec 28 points en 30 rencontres. La Lettonie peut aussi s’appuyer sur le retour de son capitaine. Marqueur de trois buts lors du tournoi de l’an dernier, Dans Locmelis, en sera à sa troisième participation au tournoi, lui qui a présentement quatre buts en 12 rencontres en NCAA.

Finalement, le club d’Artis Abois, aligne le géant de 6 pi et 5 po, Eriks Mateiko. Cet ailier gauche évolue pour les Sea Dogs de Saint John’s dans la LHJMQ. Il totalise plus d’un point par match jusqu’à présent avec les Sea Dogs et sera certainement un élément à surveiller pour les défenses adverses.

Vincent Tardif

Étudiant en journalisme à l’UQÀM, Vincent est un grand amateur de sport. Son amour pour le sport débute dès sa naissance, alors que sa mère l’introduit au hockey et c’est tout ce qu’il faut pour que le jeune Vincent commence à se prendre pour le capitaine du Canadien de Montréal Vincent Damphousse. Sportif dans l’âme, il pratique le soccer, le baseball, le hockey et le football durant sa jeunesse. Aujourd’hui, Vincent continue de pratiquer le hockey, mais préfère regarder, de son salon, les autres sports qu’il a pratiqués.

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