Après la pluie, le beau temps pour le Lightning

The Tampa Bay Lightning celebrate a goal by center Brayden Point (21) during the first period.
Le Lightning de Tampa Bay veut venger son humiliation lors des séries éliminatoires de l’an dernier. Crédit photo : Perry Nelson, USA Today Sports.

Le Lightning de Tampa Bay est en voie de racheter les multiples échecs des dernières années en soulevant sa première Coupe Stanley depuis 2004.

Alors que le Lightning de Tampa Bay était l’équipe favorite pour remporter la Coupe Stanley plusieurs fois au cours des dernières années, il semblerait que 2020 soit finalement la bonne pour les hommes de Jon Cooper. La victoire de 8-2 face aux Islanders de New York dans le premier match de la finale de l’est hier soir n’est que la dernière démonstration de la puissance de l’équipe.

Il faut dire que la fenêtre d’opportunité commençait sérieusement à se refermer pour Tampa Bay. Avec seulement 5 millions de dollars sous le cap salarial et Mikhail Sergachev et Anthony Cirelli qui seront sans contrat à la fin de la saison, il ne fait aucun doute que cette année est la dernière chance pour le Lightning avec son noyau actuel.

Effacer les déceptions du passé

Les dernières années se sont soldées par des échecs majeurs pour Tampa Bay. Une défaite en finale face aux Blackhawks de Chicago en 2015, deux défaites en finale de l’est en 2016 et 2018 et une année sans qualification pour les séries en 2017. Les amateurs se souviennent tous cependant de l’humiliation face aux Blue Jackets de Columbus en quatre matchs au premier tour l’an dernier, alors que l’équipe venait de connaître une des meilleurs saisons de l’histoire de la ligue.

Pour les séries 2020, Tampa Bay avait l’occasion de renouer avec Columbus en première ronde et, ainsi, de racheter l’échec de 2019. C’est ce que la troupe de Jon Cooper a fait de brillante façon en l’emportant en cinq rencontres. Le deuxième tour les opposait aux puissants Bruins de Boston, champions de la saison régulière et favoris pour remporter les grands honneurs. Encore une fois, le Lightning a démontré sa supériorité et remporté la série en cinq matchs.

Tampa Bay est donc carrément en mission et cette année devrait être la bonne. Sur papier, ils sont supérieurs aux trois autres équipes restantes. Il reste toutefois à mettre cette supériorité en pratique, ce que l’équipe n’a aucune misère à faire jusqu’ici.

Une puissance même sans Stamkos
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Le capitaine Steven Stamkos sera absent pour la finale de conférence. Crédit photo : Dirk Shadd, Tampa Bay Times.

Alors que les blessures sont principalement ce qui a ralenti le Lightning dans les dernières années, on peut imaginer la réaction des partisans lorsqu’il a été annoncé que le capitaine Steven Stamkos serait absent pour la totalité de la finale de conférence. Toutefois, Jon Cooper compte sur une arme qu’il ne possédait pas dans les dernières années : la profondeur. En effet, le directeur général, Julien BriseBois, s’est assuré de donner le plus de munitions possible à son entraîneur-chef. Les acquisitions de Blake Coleman et Barclay Goodrow à la date limite des transactions en sont les meilleurs exemples. Certes, le prix aura été particulièrement élevé (certains se demandent avec raison si Goodrrow, qui joue sur le troisième trio, valait vraiment un choix de première ronde), mais, au final, le tout en aura valu la peine puisque ces échanges permettent au Lightning d’avoir un trio menaçant en tout temps sur la glace. Cette profondeur se rajoute aux Kucherov, Point, Johnson, Cirelli, Killorn et Palat, qui représentent assurément le meilleur top 6 de la ligue.

Tampa Bay compte aussi sur une brigade défensive absolument monstrueuse, qui inclut Victor Hedman, Mikhail Sergachev, Ryan Mcdonagh et Zach Bogosian, qui s’y est greffé tout juste avant la suspension des activités. Le tout est évidemment complété par Andrei Vasilevskiy, candidat au trophée Vézina pour la saison 2020.

Bref, je prédis une victoire du Lightning de Tampa Bay en finale de la Coupe Stanley, ce qui mettrait fin à une disette de 16 ans. Leur dernière conquête remonte à 2004, alors que l’équipe était menée par le duo de Québécois composé de Vincent Lecavalier et Martin St-Louis.

Yohan Carrière

Après un stage d'exploration à RDS en 2015, Yohan Carrière débute officiellement sa formation journalistique au cégep Marie-Victorin en 2017. Aujourd'hui étudiant en journalisme à l'UQAM, il compte à son actif plusieurs collaborations, notamment à la radio et en vidéo avec L'Avantage Terrain et à l'écrit avec le magazine L'apostrophe. Il a également contribué à la couverture des Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo et Beijing avec Radio-Canada. Toujours considéré par ses pairs comme un excellent communicateur, il vise aujourd'hui à mettre sa voix et sa plume au service des amateurs de sports. En tant qu'ex-joueur et entraîneur de hockey-cosom au sein du RSEQ, il garde un intérêt pour le sport-étudiant, mais se spécialise surtout dans le monde du hockey, du baseball, du tennis et de la Formule 1.

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